Il n’y a pas de sac. L’article ne vise pas à trier les démocraties et les dictatures, à faire une échelle. Il s’inquiète d’une tendance de notre président à nous faire rouler dans la farine à force de considérer que la « fin justife toujours les moyens ».
Il y a des énergumènes avec qui on ne traite pas parce qu’ils ont prouvé au long d’une longue carrière qu’ils étaient ingérables. Kadhafi (cette semaine c’était Kadhafi qui était en France) et d’autres (on a vu ce que les marques d’amitiés à Idriss Deby et les déclarations fracassantes de NS ont fait pour les 6 membres de l’arche de Zoé).
Vendre son âme au diable c’est déjà difficile à justifier mais quand, en plus, c’est un marché de dupes c’est trop. Voilà tout.
PS Je n’ai jamais dit que Chavez était un dictateur. Mais comme Kadhafi, par ses provocations il a des côtés peu fréquentables pour ses hôtes. Demandez aux espagnols qu’il est venu insulter chez eux (mais qui eux l’ont fait taire). Et puis il avait fait une tentative de coup d’état en 1992, pas Nicolas Sarkozy.