Je répète ce que j’écrivais sur l’article d’hier « La grande bretagne dans l’oeil du cyclone » : Les taux de retour sur investissement exigés par les fonds de pensions et les investisseurs de l’ordre de 10 à 15% conduisent à des pratiques de rentabilité à courte vue nuisibles pour tout le monde.
Les conséquences sont nombreuses :
Les investisseurs drainent d’importantes liquidités qu’ils doivent absolument replacer, d’où les bulles successives et des pertes d’investissements considérables à chaque krack.
Les managers des entreprises sous pression font tout et n’importe quoi pour ne pas perdre leur emploi et leurs avantages : licenciements, vente ou fermeture des sites les moins rentables, délocalisation vers des pays afin de profiter des dumpings sociaux, écologiques, fiscaux, juridiques, etc..
Les baisses globales de recherches et de productions industrielles, donc d’emplois qualifiés et de revenus pour les citoyens, des pays à hautes exigences qualitatives, écologiques et juridiques.
Les transferts illégitimes de technologies (à qui appartiennent-elles réellement, sinon à la collectivité ?) vers des pays ne respectant aucune règle de protection juridique, évidemment contreproductifs et suicidaire à terme.
La prolifération des paradis fiscaux aux dépends des finances publiques des collectivités nationales. Ces paradis sont les lieux de stockage discrets et bon marché des sommes colossales issues du commerce international et de la mondialisation de la production.
Quels organismes internationaux prendront des mesures efficaces pour mettre un frein à des pratiques aux conséquences si néfastes pour les économies des pays développés ?