Bonjour,
J’apprécie ce type d’article : il y a du fond.
En économie, ce qu’il y a de bien, c’est que tout est interconnecté : il y a du bon et du mauvais dans chaque mouvement.
Le grand Krach dont on « parle » régulièrement n’est ni plus ni moins qu’un ajustement majeur de l’économie lorsque certains acteurs ont trop déconnés : certains se préparent et guettent la chutte pour faire fortune, d’autres seront plumés sur plusieurs générations.
Mais là où la donne change, et là où c’est très dangereux, c’est lorsque l’on interconnecte l’économie privé ET publique.
En 1929 le krach a envoyé par le fond 3/4 des américains et une bonne partie de l’Europe. Sans les ressources financières publiques, il n’y aurait pas eu de redressement.
Aujourd’hui, les Etats sont surrendettés, dépendants et interconnectés au privé. Si le privé sombre, il entraîne les plus modestes en masse mais aussi les états et organismes publics. Le privé ne pouvant plus soutenir le public, le public sombrant également, il y a un « bug » majeur.
A force de trop vouloir tirer sur la corde, à proposer du crédit sur du « vent spéculatif », à surrendetter plus que de raison les « agents économiques » sur des durées canoniques, on expose le commun des mortels à l’irresponsabilité d’acteurs qui « jouent » à la prise de risque provocatrice.
Un jour ça craque et on affronte le principe de réalité : ce jour là, j’en suis certain, on va le vivre plus vite qu’on ne le croit.
La BCE qui injecte encore 320 Mds d’euros - d’où vient tout ce fric « liquide » ? - après son injection de quelques 150 Mds récemment démontre l’ampleur du gouffre.
Mon grand père me disait toujours : mise sur du concret, du tangible : au moins ça, quand les autres perdent la tête, ça ne disparaît pas. La pierre... à sa juste valeur donc.