Bonsoir,
Navré de battre en brèche d’aussi beaux clichés, mais quand je lis « Ses absences [du fonctionnaire] et retards sont rarement comptabilisés. Il y a même des fonctionnaires sans enfants qui prennent des congés »enfant malade« , puisqu’aucune vérification n’est faite. » je ris jaune.
Pensez-vous que tous les établissements publics fonctionnent de la même façon ? Ce serait comme croire que toutes les entreprises sont gérées sur un modèle unique. Réducteur, non ? Pour ma part, bibliothécaire ayant une part de travail au contact d’usagers, une absence ne manquera pas de se remarquer et pour cause : le secteur serait vide. Ayant également perdu 2 jours de salaire suite à un arrêt de travail dument signé par mon médecin traitant, je cherche là encore l’avantage dont je suis censé disposer.
Etant sans enfant, j’avoue ne pas avoir songé à profiter d’un congé parental. Ce serait une occasion originale de faire rire mon DRH... avant de perdre mon « CDD reconductible ad vitam aeternam ».
Quant aux économies réalisées par une municipalité suite à la privatisation d’un service, je suppose que vous avez pris connaissance du rapport de la Cour des Comptes sur le cout faramineux de cette méthode dans la bonne ville d’Issy-les-Moulineaux (pour un service déplorable qui plus est), ce qui a valu quelques casseroles à un certain André Santini très récemment. N’oubliez pas qu’une entreprise prévisible ne signe un accord avec un acteur public qu’à la condition expresse d’être certaine d’y gagner : les éventuelles amendes pour défaut de service étant souvent prévues dans leur budget, elles sont ensuite libres de faire comme bon leur semble (voire même de demander au secteur public de combler les pertes).
En ce qui concerne le sujet de l’article, je ne pense pas que la délégation d’un service de police soit une grande idée ; cela dit, n’ayant pas de véhicule, je suis à l’abri tant d’un excès de zèle que d’éventuelles maladresses des nouveaux Zorro du stylo.