@Xa
Ce que j’ai considéré, sans doute à tord, comme une agression personnelle, c’est que vous m’interrogiez sur mon cas personnel pour insinuer que je serais aussi coupable que n’importe quel boursicoteur (et je le répète, non je n’ai pas de OPCVM, ni de PEE, ni de FCP ou je-ne-sais-quoi-d’autre. Je ne sais pas dans quel monde vous vivez mais on n’a pas tous les moyens de mettre de l’argent sur le coté pour le placer)
Quant bien même ce serait le cas, cela n’enlève rien au fait que ces « investisseurs » parasitent le système en favorisant l’aspect financier (court terme) au détriment de l’aspect productif (ce qui nuit finalement à l’aspect financier mais à long terme). A moins que votre réponse se limite à « vous participez au système alors fermez là » ?
« Vous n’avez d’ailleurs pas répondu à la question : quelle est selon vous la limite temporelle au delà de laquelle on considère qu’un investisseur n’est pas un spéculateur ? »
Sur la limite temporelle, j’ai dit que c’était une question difficile, il est impossible de fixer une durée qui serait toujours arbitraire. Un investisseur est de toute façon un spéculateur mais un spéculateur, dans le sens péjoratif, n’est pas un investisseur. Mais distinguer l’un de l’autre n’a pas vraiment d’importance, mon jugement ne regarde que moi et n’a que peu d’importance.
Il faudrait surtout trouver un moyen de rationaliser le marché pour éviter des bulles qui finissent par éclater. Les spécialistes appellent cela très pudiquement des « ajustements » mais dans la réalité, ces « ajustements » se traduisent par des drames humains. J’ai personnellement du mal à regarder en face les gens de mon entreprise qui sont condamnés à être licenciés, même si je n’y suis pour rien. Et je crois que même s’ils avaient un PEE ou un OPCVM machin-chose, ça ne payerait pas leurs loyers.