On touche peut-être là à un point que je n’ai pas eu le temps de développer plus qu’en filigrane dans mon précédent commentaire.
Ce qui me faisait dire qu’il n’y a pas de geekéfaction, c’est que le geek a gardé une âme d’enfant (ce qui explique la forte popularité parmi nous du jeu « Changelin : le Songe », entièrement basé sur la conservation d’une certaine pureté naïve) ; il a su se préserver du cynisme ambiant. Il s’émerveille d’un rien, c’est d’ailleurs ce qui explique sa faim de savoir, et refusera en bloc toute tentative de briser son rêve, usant si besoin d’un TGCM (ta gueule c’est magique) quand on essaie de lui prouver que Spiderman ne PEUT PAS coller comme ça aux murs (j’ai eu moi-même du mal à admettre cet état de fait ).
C’est AMHA pour ça, cher Morice, que tu croises des gens qui n’ont pas pris le temps de remettre en question leur savoir. (Oui, je suis un geek à la fois lucide et social)
Maintenant, de là à conclure qu’ils « en » sont, il y a peut-être un pas... Combien ont-ils fait au geek-test ?