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Commentaire de Groseille

sur Le rôle de la monnaie : Keynes vs Friedman


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Groseille 20 décembre 2007 10:14

Je vous remercie de ces précisions utiles qui apportent de la clarté au propos. Vous reformulez avec précision ce que j’ai souhaité écrire. J’ajoute que pour tout observateur de l’économie agricole, il ne fait pas de doute que l’épargne est bien « un comportement à part entière. » En revanche, je m’étonne de votre phrase qui minimise l’écart entre les deux « écoles » qui confère une « prédominance » aux keynésiens, parce que précisément, dans le SMI actuel, l’autorité qui est chargée de définir les taux d’intérêts, selon les préconisations de Friedman, n’est pas soumise au pouvoir politique (du moins doit-elle en être le plus émancipée possible). Or, je pense que le débat sur l’indépendance de la BCE n’a pas beaucoup de sens dans ce contexte : indépendante ou pas, la BCE ne pourrait de toute façon pas avoir beaucoup de marges de manoeuvre. Même si c’est à une autre échelle, la fameuse phrase de Bérégovoy (« les taux d’intérêts, je les monte quand je veux, je les baisse quand je peux ») reste d’actualité.


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