• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Tzecoatl

sur Le rôle de la monnaie : Keynes vs Friedman


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Tzecoatl Tzecoatl 20 décembre 2007 11:20

Merci pour cette article.

L’erreur des monétaristes est d’avoir capitalisée sur une règle comptable (MV=PQ, d’ailleurs, votre expression est erronée) pour en faire une théorie, la théorie quantitative de monnaie.

Cette équation permet par exemple de calculer la vitesse de circulation de la monnaie à partir des trois autres variables, rien d’autre.

On voit bien que l’augmentation de la masse monétaire peut influer et le niveau général des prix, et la quantité de transactions. Prétendre le contraire est un débat idéologique stérile.

D’ailleurs, la politique monétaire de Roosevelt a contredit les conclustions des monétaristes (émission de monnaie d’état pour relancer la production), dont le seul objectif est de préserver la rémunération de l’épargne, au détriment de l’activité économique.

Par contre, ce qui est certain, c’est que les banques centrales relayées en cela par les banques secondaires, réclament plus d’argent qu’elles n’en créent. Les agents économiques sont donc obligés de s’endetter d’autant afin d’honorer leurs échéances. La pratique des taux d’intérêts est donc inflationniste sur la masse monétaire.

Et le prix de l’argent augmentant constamment, il est normal de constater que les prix des autres produits suivent. Bref, la BCE a beau jeu de prétendre lutter contre l’inflation, elle est un des facteurs de cette inflation.

Une monnaie non plus d’endettement mais permanente non rémunérée (Banque centrale rachetant à taux zéro les dettes d’un état par exemple) n’aurait pas cet effet inflationniste.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès