@mjolnir
Ce n’est pas grave.
Le financement par les banques fut, autrefois, le mode de fonctionnement. Cependant, on s’aperçoit alors que les banques réagissent alors comme le font les investisseurs. En ayant des comportements plus ou moins moraux. C’était le cas au 19ème, au début du 20ème, et c’était le cas, plus récemment d’Eurotunnel : les banques ont financée la société, et se retrouvent « maitre à bord » maintenant.
Le système n’était pas mieux, finalement.
De mon point de vue, il en va des investisseurs comme des chefs d’entreprise ou de service. Vous avez des personnes qui pensent uniquement profit rapide, que le stress est un bon moteur de production, d’autres qui pensent que la qualité de vie des salariés a un impact sur la productivité.
@Dogen
Exactement. Ce sont les investisseurs moyens termes, ceux qui espèrent obtenir +30% sur un titre, qui génèrent des bulles. Les courts termistes s’en fichent, des bulles. Pire, ils préfèrent les crises (volatilité plus élevée, donc plus de mouvements possibles).
Cela dit, comme je l’ai dit précédement, tout investisseur est un spéculateur.
La frontière séparant le bon investisseur et le « profiteur » est floue, comme le disait mjolnir, parce qu’elle est d’ordre morale. Sur ce point, même si la discussion a pu paraître houleuse, je le rejoins.
Là où je diverge, avec mjolnir, c’est que je ne crois pas qu’il existe un mécanisme permettant d’empêcher ce type d’investissements. Il faut faire avec, et trouver des compensations pour ceux qui en subissent les conséquences.