@JL :
A mon avis, c’est évident.
Evidemment, cette hausse des prix a été cachée (par l’INSEE, et elle a surtout été faite dans l’investissement, dans l’immobilier).
« On constate cependant que l’augmentation de la masse monétaire observée depuis plusieurs années s’accompagne moins d’une hausse des prix à la consommation que d’une hausse des actifs immobiliers et financiers »
source : http://www.banque-france.fr/fr/publications/bulletin/bulbdf.htm
Bref, on constate la hausse des prix de prime abord là où est créé l’argent, lors des emprunts, lors des investissements.
D’ailleurs, les chiffres de la BCE le montrent, la masse monétaire augmente de 10% l’an (contrairement à un objectif initial de 4,5%)
Cette masse monétaire doit au moins augmenter de la moyenne des taux d’emprunts par an, soit 5% environ, sinon à vivre dans une économie récessioniste.
Donc, le discours (et son objectif de lutte contre l’inflation) que martèle la BCE est strictement intenable, et elle doit bien le savoir.
L’émission d’une monnaie permanente non-rémunérée n’a évidemment pas cet effet de bord, ni n’opère pas une ponction continue du monde productif au monde financier que l’on constate aujourd’hui.
Mais le libéralisme n’est-il pas de rendre payant ce qui était autrefois gratuit ?