• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Henri Masson

sur Nouvelles voies et nouvelles voix pour la chanson


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Henri Masson (---.---.8.172) 16 septembre 2006 07:24

Il est utile de rappeler, pour les nouveaux lecteurs, que l’auteur de ces attaques hystériques a écrit sur son site personnel, sous le titre « Défense d’un journaliste », et ceci pour défendre Pierre Bénichou : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »

Pour enfoncer ou défoncer Pierre Bénichou, il est difficile de faire mieux.

C’est gênant pour ce donneur de leçons de morale politique, ou de morale tout court (on sait d’où émane la sienne !), adepte du boursicotage qui, à travers le monde, met par millions des travailleurs au chômage et dans la détresse, de constater que ses propos plus-que-minables ne peuvent plus entraver l’avancée de l’espéranto. Le quotidien « Libération » n’a rien gagné à passer l’espéranto sous silence (il y a eu quelques articles honnêtes mais vraiment très rares) et, aujourd’hui, c’est lui qui bat de l’aile, pas l’espéranto. Le temps où il était impossible de vérifier les sources d’informations et de se documenter soi-même appartient au passé.

A l’inverse de ce que cet énergumène voudrait faire croire, tout ce que j’écris est étayé par des informations vérifiables. C’est finalement très flatteur et honorifique pour moi d’être l’objet de telles attaques, d’autant plus que j’ai été insulté aussi pour avoir condamné la politique de Staline et celle de ses successeurs aussi bien que celle des dictatures d’extrême-droite. Avec ou sans Masson, l’espéranto poursuivra son avancée.

Les personnes qui savent lire peuvent découvrir dans l’article incriminé que c’est Bertrand Russel qui a suggéré de donner le nom d’ « idiots » aux partisans de ce mauvais plagiat de l’espéranto qu’est l’ido, et ce à une époque où je n’étais pas né.

Pour revenir au thème de l’article, voici une autre bonne nouvelle : un nouveau chanteur en espéranto vient de se manifester en Belgique. Il s’agit de Paul Bienbon qui vient de sortir un CD « Best of Paul Bienbon » sous le titre « Mens sana » (mentalement sain, ce qui n’est visiblement pas le cas de celui qui m’attaque). L’album comporte 21 titres. Il s’agit de chansons à textes traitant « aussi bien des différentes formes du bonheur que des tâches ménagères, du licenciement en entreprise que de la beauté des femmes de tout temps, des valeurs philosophiques de vie que de la difficulté de vivre, tantôt elle jetteront un regard rétrospectif sur la vie en forme de touchant merci. Un texte ciselé abordera le dopage dans le sport, et lorsque la légèreté et l’humour se reposent, tout-à-coup on découvre une chanson, interprétée également en Espéranto, faisant réfléchir à la place non encore trouvée de l’Espéranto dans la longue liste des inventions qui ont puissamment profité à l’humanité. »

« Pour ce qui concerne la diversité de la musique (on passe de la bossa nova au rock, de la tarentelle au slow, de la ritournelle à la marche funéraire ou à la profondeur grégorienne), c’est dû au talent de musicien poly-instrumentiste de Robert Delhauteur qui accompagna jadis les tournées de Plastic Bertrand au temps du « Ça plane pour moi ». » Paul Bienbon a été encouragé a mener son projet à son terme aussi bien par Pierre Delanoë, Yves Dutheil que par Pierre Collard-Bovy.

Et enfin, je viens d’apprendre une autre bonne nouvelle : des cours d’espéranto ont été ouverts à l’Université de Kinshasa, en république démocratique du Congo. Là encore, c’est une première.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès