@ l’auteur
Là où je ne suis pas d’accord, c’est sur une formule fallacieuse employée par Attali selon lequel la crise des marchés hypothécaires de l’immobilier aurait entraîné la destruction de richesses égales à 10% du PIB américain, soit 4000 milliards de dollars. En fait, ces richesses n’en sont pas, ou du moins elles sont artificielles. Quand un Van Gogh passe de un à deux milliards de dollars en dix ans, y a-t-il création de richesse ? Non.
je ne suis pas d’accord avec vous
Le fait que le van gogh passe de 1 à 2 milliards n’est qu’une consequence de l’augmentation de richesse. Le prix du tableau ne peut augmenter que s’il y a assez d’argent pour l’acheter au nouveau prix, si la richesse augmente, le prix peut augmenter, si elle diminue, alors le prix du tableau diminuera
Et c’est bien là qu’on touche la base meme de la crise des subprimes, c’est que justement on a parié sur l’augmentation des richesses alors que cette augmentation n’est pas aussi importante que prevu. Et le plus grave, c’est qu’on a réussi à récuperer par avance, le bénéfice hypothétique de l’opération.
et d’une façon plus générale, on a pris l’habitude de toucher les benefs avant de les faire : ceci se voit aussi bien avec la crise des subprimes mais plus generalement avec le sur-endettement des ménages américains
et le problème, c’est qu’on vient d’arriver a l’échéance, c’est a dire a la date ou il faut réaliser le prétendu bénéfice, et malheureusement ce bénéfice n’existe pas. Quand au sur-endettement, ce problème sous-jaccent, prend d’un seul coup, une importance majeure dan la crise, simplement parce que la crise des subprimes a mis les ménages dans l’incapacité non seulement de rembourser, mais surtout de prendre de nouveaux crédits relais (mécanisme qui permettait de cacher l’ampleur du sur-endettement)
Voila pourquoi je pense que Roccard a raison, on est bien dans les prémices d’une crise majeure