Toujours pour Rémy
concernant la rigidité du code du travail il faut remettre en perspective ce que j’ai analysé dans une note antérieure, à savoir l’élimination après 1982 de plus d’un million huit cent mille salariés.catastrophe qui avait été masqué à l’époque par un recrutement massif de plus de 800 000 fonctionnaires (la droite en recrutera encore 500 000 de plus au cours des années suivantes)
à l’époque nous ne souhaitions pas que les entreprises aient la possibilité de licencier ses personnels. les conséquences ont été dramatiques, quand une société ne dispose plus de finances pour faire face à ses dépenses, il ne lui reste que les licenciements économiques ou le dépôt de bilan. pour des raisons purement politiques cette deuxième solution a été privilégiée dans notre pays contrairement à tous les autres pays occidentaux. la conséquence a été l’élimination des plus fragiles, cat les petits patrons ont toujours pu recréer des sociétés plus petites en récupérant leurs plus jeunes et meilleurs salariés de l’époque. Le gouvernement (de gauche) de l’époque leur a même permi de recruter des interimaires (loi Aubry )en créant un sous prolétariat indécent dans un pays aussi riche.
toutes ces mesures ont été prises dans l’urgence pour faire face à l’intolérable sur le plan social, mais depuis nous nous sommes enfermés dans une spirale catstrophique dont nous devons sortir. sans pour autant faire supporter aux plus fragiles les erreurs commises par nos politiques de quel bord qu’ils soient.
Nous en avons les capacités mais en avons nous la volonté ?