J’ai également pris ma carte du MoDem à la suite de l’élection présidentielle.
Je suis assez étonné de voir la posture prise par le MoDem, qui manque de profondeur sur un certain nombre de sujets concrets. Je vais prendre deux exemples :
- la question des médias
- la démocratie, à travers le traité de Lisbonne.
La question des médias :
J’avais été sensible à l’interview de Bayrou sur TF1 le 05 décembre 2006 : http://www.youtube.com/watch?v=hisjvkQC4nQ
J’avais trouvé sa position courageuse, et encourageante pour la suite.
Car la situation des médias en France est dramatique. Lors du triste épisode à propos du non-renouvellement de la liscence de la RCTV, nos médias se sont déchainé : http://souk-fares.blogspot.com/2007/06/censure-la-chavez-retour-sur-une.html
Mais qui est capable de citer la moindre chaine de télé d’opposition en France ?
Lorsque le 05 novembre dernier des dizaines de milliers de journalistes participent à une journée de mobilisation dans les capitales européennes, et que les syndicats de journalistes Français font une proposition de loi pour garantir l’indépendance des rédactions ( http://souk-fares.blogspot.com/2007/10/debout-pour-le-journalisme-une-loi-pour.html ), où est le MoDem ?
Lorsque Lagarde (député Nouveau Centre) fait une proposition de loi contre l’abus de concentration dans les médias ( http://www.dailymotion.com/video/x2irpg_lagarde-veut-une-loi-anticoncentrat_news ), où est le MoDem ? Parce qu’il s’agit d’un député du Nouveau Centre, le MoDem ne peut pas reprendre et défendre cette proposition ?
Alors, où est le MoDem sur la question des médias ?
Sur la Démocratie et la question européenne, où est le MoDem ?
Le traité de Lisbonne est une mascarade de démocratie à plus d’un titre (voir : http://souk-fares.blogspot.com/2007/12/un-mini-trait-pour-une-maxi-mascarade.html ). Quel que soit l’avis qu’on ait sur le contenu du texte, où est la démocratie ? Où est le « Mouvement DEMOCRATE » ?
Voilà à mon avis deux exemples, deux sujets parmi tant d’autres sur lesquels le MoDem ne peut pas faire l’impasse s’il veut être crédible.