Il me semble à la lecture des commentaires que n’a été retenu qu’un seul aspect du problème, à savoir celui de la décision des formats, en laissant de côté la question justement des formats choisis.
Ne pas confondre standard et format par exemple ; nous avons actlelement dans le monde informatique des standards de fait qui ne sont pas pour autant des formats documentés, qui donc ne répondent pas pas aux contraintes inhérents à l’administration qui sont la pérennité des données, la connaissance des mises en formes, l’indépendance par rapport à un fournisseur exclusif, etc... toutes choses fort bien expliquées dans le site http://www.formats-ouverts.org/.
En mettant l’accent sur le seul aspect de la décision, on court le risque (mais après tout, c’est peut-être celui recherché) d’entériner une situation de fait au profit de quelques-uns , qui ont réussi à s’imposer dans un monde où l’ignorance et la crainte de nombreux dirigeants d’administration a tenu lieu jusqu’alors de critères de choix.
Le début de l’article fait bien référence aux enjeux actuels et aux pressions qui s’exercent là où se décide l’architecture numérique de l’administration. par exemple, s’étonner que, au moment où l’administration prend en compte l’intérêt des formats ouverts, le premier éditeur de logiciels mondial ait choisi de nommer son format bureautique du nom étonnant de OpenXML, lequel n’a rien d’Open comme toutes ses pratiques jusqu’à maintenant.
Une bataille dans l’ombre, hélas, alors que le public a tout intérêt, et encore plus dans le futur si nous continuons sur la voie numérique, a savoir de quoi il en retourne. Le député péruvien (http://www.apitux.org/index.php?2006/07/13/7-la-reponse-du-depute-peruvien-villanueva-nunez-a-microsoft) l’a fort bien saisi quend il faisait savoir au représentant de Msft qu’il ne suffisait pas qu’un logiciel fonctionne pour correspondre aux critères de l’administration.