C’est le gouvernement et la municipalité qui sont venus les déloger alors qu’on ne savait même pas qu’ils existaient avant. dit celui qui se fout du monde.
14 avril 2004 : arrêté d’expulsion par décision du tribunal administratif de Melun, sur demande du CROUS
A CACHAN, dans le Val-de-Marne, un immeuble désaffecté de plus de 300 chambres, situé dans la résidence universitaire de l’Ecole Normale Supérieure, est occupé par au moins 800 personnes dont près de 150 enfants en bas âge avec leurs parents.
Cette population de mal-logés est composée pour 5% de personnes de nationalité française, et à 90% de personnes originaires d’Afrique, dont 45% d’Ivoiriens venus à partir de l’année 2000 à cause de la guerre civile, et 35% de Maliens. 30% des personnes étrangères sont en situation régulière, 17% en cours d’examen de leur demande de régularisation, et donc environ 50% en situation irrégulière.
La rénovation de la résidence universitaire a été entamée il y a dix ans. Des bâtiments neufs ont été construits et le Bâtiment F qui devait être détruit, avant ces nouvelles constructions, ne l’a pas été. Un nouveau permis de démolir a été accordé par la mairie de CACHAN, et en janvier 2004 un rapport concluant à l’insalubrité du Bâtiment F a été établi par le service d’hygiène de la ville. Il existe, dans la résidence, le Bâtiment G, jumeau du F entretenu et toujours habité par des étudiants de l’ENS. Ce qui laisse planer des doutes sur l’insalubrité structurelle du Bâtiment F. Notons que le Bâtiment F est régulièrement entretenu par les habitants concernant les parties communes et qu’ils ont repeint la cage d’escalier et remis en état l’éclairage. Le Crous n’a pas coupé l’eau et l’électricité jusqu’à ce jour.
Le Tribunal Administratif ordonne alors l’évacuation du squat par jugement du 14 avril 2004. Ce jugement a été affiché en mai 2004 sur les murs du bâtiment. C’est alors que des associations dont la LDH, s’inquiètent de cette situation inconnue au demeurant des habitants de la ville. La LDH, le MRAP, la LCR, SUD-éducation, le DAL, ATTAC, des associations politiques locales : « Citoyens à l’Hay », de l’Hay-les-Roses, « Décidons notre Ville » de Cachan, se constituent en comité de soutien début juin. L’adresse du comité sera l’adresse de la section l’Haÿ-les-Roses - Val-de-Bièvre. Rejoindront plus tard le GISTI, L’APEIS.
De leur côté les résidents fondent un collectif qu’ils intitulent « Les mille de Cachan ». Le comité avec Patrice RICHARD s’engage alors dans un recensement des habitants du squat dont sont tirés les chiffres cités plus haut. Il est décidé de prendre des contacts tous azimuts en vue d’obtenir des informations, auprès du rectorat de Créteil (le CROUS de Cachan refusant tout contact), de la SCIC-habitat propriétaire des locaux, de la préfecture de Créteil, de la mairie de Cachan. Ces contacts sont menés par Jean FROUIN excipant auprès de ses interlocuteurs de sa qualité de membre du Comité Régional de la LDH.
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