Pour que votre information soit complète, sachez que les POS n’ont pas encore disparu, que dans encore bien des communes, ils subsistent car le PLU n’a pas encore été élaboré.
Eh oui, 7 ans après, il en subsiste encore. Comme quoi la politique ne se fait pas d’un claquement de doigt, par le vote d’une loi au Parlement, fut-elle la loi 2000-1028.
Quant à votre remarque : « Comment accepter, alors qu’on [a] été mis en minorité » trouver un accord avec l’équipe municipale ? Elle résume bien votre façon de voir la démocratie.
Si vous êtes mis en minorité sur l’une ou l’autre question, alors vous partez. Vous n’avez pas reçu votre joujou à Noël, alors vous quittez votre famille ?
Ce que vous nous proposez c’est une démocratie consumériste incapable de négociation et de compromis. Comment pensez-vous construire l’Europe avec une telle manière de faire ? « Si c’est comme ça, je me casse » ? « Ouin » ?
Et si vous parlez de Villepinte, ce Congrès était digne des assemblées du PCF à la grande époque de Marchais. « Ils ont tous voté », mais avec le flingue sur la tempe.
Mais vous verrez, le temps venu. Quand vous aurez fini de couler le bateau, en humiliant les vieux briscards de l’UDF, en finançant vos tractages grâce à l’argent public issu de leur leadership, et en les poussant dehors ; vous vous apercevrez de la vérité fondamentale de la politique :
On ne gagne pas contre ses électeurs, on ne gagne pas contre sa base.
Et la base de l’UDF, c’est le centre-droit. Sans l’UDF, Bayrou n’aurait jamais fait 18%. Sans les vieux cons de centre-droit, il n’aurait jamais pu rassembler autant de monde. Et sans eux, il va exploser en plein vol.
A force de traiter tout le monde de traitres et de pourris, il ne restera plus que lui, Marielle à ses côtés sur la tribune et ailleurs, et une poignée d’adorateurs aveugles au discours stéréotypé. Il retrouvera les vertus familiales dans 5 ans, pour faire une peite photo avec sa légitime, quand il en aura besoin, comme il retrouvera les vertus du centre-droit quand il aura compris qu’il ne pourra pas gagner sur sa seule illumination.
Mais à ce moment là il sera trop tard, car son carriérisme, son arrivisme prêt-à-tout y compris à détruire tout ce que son parti avait mis 40 à construire, aura éclaté au grand jour.
Le centre se reconstruira sans lui, avec des gens qui croient à l’action dans la négociation, à l’idéal mais en ayant les pieds sur terre.
Car rien n’est pire que de ne rien faire, et il vaut mieux contrebalancer une décision qui n’est pas suffisamment bonne que de rien faire en regardant le pays se planter.