@ Kelsaltan

J’ai été (et je reste) fanatique de Sturgeon - il m’est déjà arrivé de citer « Vénus plus X » sur Agora, je ne pense pas que beaucoup d’intervenants l’aient fait. Avec « Cristal qui songe et  »Les plus qu’humains« je crois que ça fait partie des livres dont j’ai le plus recommandés la lecture en d’autres temps. Pour ce qui est d’Azimov, je me suis naturellement passionné par le cycle de »Fondation« . J’ai lu d’autres ouvrages dans la série »Robots« mais je ne me souviens plus des titres. Par contre, j’ai toujours dans ma bibliothèque un marabout université »comprendre le Langage des sciences« qu’il a publié en 59. Je pense avoir lu une bonne vingtaine de Van Vogt, je ne me souviens que de quelques titres »Le livre de Ptath« ou »Destination univers« que j’avais beaucoup aimé. Pour ce qui est d’Orwell et de d’Huxley, je n’ai plus besoin de réviser mes classiques. Si je ne lis plus »Le meilleur des mondes« , il m’arrive de feuilleter parfois quelques pages de »La paix des profondeurs", ouvrage d’Huxley qui n’est pas de la SF mais qui est des plus aboutis.

D’ailleurs, ce sont peut-être ces lectures qui m’ont fait détester Monaco pendant des années. J’habitais alors Nice et je refusais d’y mettre les pieds car le Rocher était truffé de caméras...

Il y a longtemps que je ne lis plus de SF et je le regrette. Peut-être de nouveaux auteurs ont-ils quelque chose à dire, mais je me suis égaré sur d’autres voies. Je ne suis pas sûr d’avoir lu un ouvrage de Bordage que mentionne Marsu, quoique... car j’oublie vite les titres de ce genre de littérature. Par contre je garde un très bon souvenir de Pierre Boulle ou de Vercors. Je considère « Les animaux dénaturés » comme un chef-d’oeuvre.

Dans un autre style j’ai beaucoup aimé José Philip Farmer, jusqu’au jour où il m’a gonflé car il bâclait systématiquement la fin de ses livres, et d’autres auteurs publiés dans la collection « Chute libre », en autres Philip K. Dick bien sûr, Norman Spinrad et Samuel R. Delany.

Marsu a raison de dire que l’article est particulièrement rasant. Quel intérêt y a-t-il à faire la nomenclature des produits de surveillance ou d’espionnage qui prolifèrent, sans parler de la mondialisation du crime, des trafics, et bien sûr du terrorisme. Il me semble que l’un ne peut aller sans l’autre, même si on doit nous servir l’éternel couplet du prétexte.

Bien à vous. Patrick Adam