« Pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai. L’immense majorité des lignes que vous mentionnez ne sont plus en service depuis belle lurette (il existe encore quelques compagnies privées qui exploitent les derniers vestiges du réseau dit »métrique« , inapproprié pour nos trains modernes) »
Je fais bien allusion aux lignes existantes. Hors Lignes à Grande Vitesse, toutes les lignes existantes ont été créées par des compagnies privées. La SNCF s’est contenté d’en fermer une partie et de moderniser le reste (électrification, automatisation, remplacement des rails, etc...). Je précise que je travaille à la SNCF.
« Ces fonds de pension avec l’argent collecté doivent non seulement gérer leur frais de fonctionnement, mais en plus faire des profits pour eux-même. Ils investiront dans des actions et demanderont des rendements de plus de 15 % (quand le taux de croissance mondiale doit-être dans les 5 à 10%). Pour assurer des rendements de 15%, il faudra diminuer les coûts en externalisant notamment les coûts de main d’oeuvre vers des sous-traitants non coté en bourse. »
Vous faites plusieurs confusions. Tout d’abord, les frais de fonctionnements sont plus faibles chez les fonds de pension américains que chez les caisses de retraites françaises. La raison ? Toujours la même, les salariés des caisses de retraites sont des fonctionnaires, et pour acheter la paix sociale ils sont en sureffectifs et bénéficient de beaucoup d’avantages sociaux. C’est le cotisant français qui paie la différence. Deuxièmement, un fonds de pension ne fait pas de profit « pour lui-même ». Il appartient aux mêmes personnes pour qui il distribue des pensions. Faire des profits à coté n’aurait aucun sens.
« c’est peut-être vrai pour le taux de chômage. Sauf que le taux de chômage (ou le taux d’emploi) ne veut rien dire. Quels emplois ? Pour quel revenu ? »
Mouais. Le taux de chomage est tout de même un bon indicateur. Sinon, pour les revenus, signalons que les revenus des Anglais, Irlandais et Américains sont supérieurs aux revenus des Français.