- Interdiction du tabac dans les lieux publics ? Loi Evin de 1992 dite de « protection des non fumeurs ». Loi conspuée par la droite, et passée grâce à la majorité de gauche du parlement. C’est d’ailleurs l’une des raisons de la défaite de la gauche aux législative de 1993.
C’est par les dérogations accordées systématiquement, et par le refus de faire appliquer de manière contraignante cette loi, que la droite a vidé de sa substance la loi de monsieur Evin.
Qu’ensuite, le gouvernement actuel récupère ce sujet, en ayant constaté la nette diminution du nombre de fumeurs (et donc le moindre risque électoral), n’est pas condamnable et est uen bonn e initiative. Qui vient avec 16 ans de retard par rapport à ce qu’on aurait pu faire.

- Le Droit Au Logement Opposable ? Initiative de Jacques Chirac (le type que notre président déteste le plus au monde, plus même que Dominique Galouzeau de Villepin) qui veut même l’inscrire dans la constitution, et ce malgré la grogne du président de l’époque de l’UMOP un certain... Nicolas Sarkozy. Pour l’anecdote, Jacques Chirac et Lionel Jospin en parlaient déjà en 2000, pour le « changement de millénaire », et cela faisait partie des promesses de campagne du candidat Jospin.

- Le Chèque Santé ? Vous parlez d’une mesurette qui atténue à peine l’initiatives des franchises médicales touchant principalement les plus pauvres puisqu’elle peuvent être prise en charge au niveau supérieures des mutuelles des mieux lotis - dont je fais partie ? (il faut savoir qu’entre le « chèque santé » et les frais occasionnés par la perception de la franchise médicale, on dépasse le revenu espéré de cette franchise. Bel exemple de mesure idéologique qui va à l’encontre de son but recherché)

Chère Lerma, il faudrait faire preuve d’un brin plus d’objectivité, et rendre à César ce qui appartient à César, et à Sarkozy ce qui lui appartient : l’agitation médiatique. Ce n’est pas parceque la communication Sarkozienne nous dit que c’est lui qui l’a fait quye c’est vrai. On se rappelle tous les promesse d’un ministre de l’économie sur le fait que l’Etat resterait toujours actionnaire majoritaire de GDF (mais la fusion GDF/Suez est une violation de ces promesses), d’un ministre de l’intérieur qui a démantelé la police de proximité voule par Vaillant (gouvernement Jospin) avant de la reproposer en tant que président de la République, d’un ministre de l’intérieur qui faisait des « opération de communication », d’un ministre de l’intérieur qui mentait délibérement sur les chiffres lors de ses annonces, et dont les rectificatifs ne paraissaient qu’en entrefilets dans la presse, d’un candidat disant respecter les français et leur volonté, et qui nie l’intelligence des français en leur refusant un référendum sur l’Europe (quand bien mêm tous les sondages montrent que les français, ces moutons, auraient voté oui au début du mandat...), qui s’attribue la libération des « infirmières bulgares » alors que ce sont les diplomaties allemande et européenne qui ont fait tout le travail...

Bref, le gouvernemetn actuel fait quelques bonnes choses, mais tellement de mauvaises, et s’attribue les bonnes idées et les réussites des autres. Ce n’est plus de la masturbation intellectuelle, c’est de la masturbation tout court, avec une forte dose de narcissisme mensonger.

Chère Lerma, donc, autant vous pouvez avoir des intervention pertinentes et constructives, autant je vous demande d’avoir au moins un minimum de recul et d’objectivité sur Sarkozy. Critiquer le Président, ce n’est pas forcément faire du « TSSarkozy », critiquer son adversaire malheureuse, ce n’est pas non plus faire du « TSSégolène », et malheureusmeent, alors que vous pourriez être une interlocutrice extrêmement bénéfique aux débats, vous vous réfugiez souvent dans la posture idéologique, à la limite de la groupisation (attitude du groupie ne supportant pas les critiques sur sa « super star »).

Merci à l’auteur pour son article, et merci à Lerma pour nous permettre d’exercer notre esprit critique en nous en montrant toutefois les excès.