Je partage votre réflexion sur les danger potentiels du développement d’un tourisme de luxe qui affiche de somptueuses richesses sous les yeux de marocains dont le niveau vie ne semble pas progresser (voir régresse face la hausse des prix des denrée alimentairesde base).
Tout d’abord, le Maroc n’a pas attendu l’ouverture à l’étranger pour réserver ses fastes à une classe aisée et réduite. Le problème de partage des richesse est bien antérieure à l’ouverture vers les investisseurs étrangers. Ce qui change c’est que le luxe est de plus en plus affiché . Le danger d’un retour vers des valeurs de fermetures (on parlera d’islamisation de la société) est réel. Je pense que les autorités en sont très conscientes.
Cependant la voie est étroite. Pour mieux partager les richesses il faut commencer par les créer. Le royaume n’aillant pas de matières première doit chercher la ressource financière à l’étranger. La fortune du Roi estimée à 2 milliards de $, même partagé parmis les 30 millions de marocain serait bien loin de suffire. L’arrivée de devises en provenance des activité touristiques au Maroc a par exemple permi au gouvernement de compenser cette année la hausse du prix du pain, du gaz et de nombreuses autres denrées de 1er nécessité.
Le développement du tourisme est donc une bonne chose. Le choix de vaforiser le tourisme de luxe de préférence au tourisme de masse (disons moins haut de gamme) me semble une idée logique. Je ne suis pas certains que le tourisme de masse soit plus respecteux de la culture locale.
J’avais cité l’exemple de certaines régions françaises rurale qui ont vu arriver ces dernières années des propriétaire anglais. Au départ beaucoup de méfiance, une hausse des prix de l’immobilier. Après quelques années le bilan semblait positif : les « riches » anglais ont rénové le patrimoine locale et relancé pour certains des activité artisanale. Globalement tout le monde était content.
Pour revenir au Maroc tout est une question de « timing ». On est il me semble dans la phase de décollage ou il faut faire rentrer le maximum de touristes (et de devises). Il devrait être possible dans les années à venir, aux autorités marocaines d’être plus sélectives ...