La société se transforme petit à petit, mais parfois à grand pas...
Nous voilà dans le management, le rentable, la plus value.
La gestion de l’humain à court terme !
Nous avions déjà franchi un cap avec le dernier président qui faisait alterner les missions des énarques : quelques années en grand patron du CAC40, quelques mois en ministre.
Après, nous avons eu un président ami intime du CAC40 avec privilège de seigneur.
Nous voilà maintenant dans la réalisation d’objectifs, de quotas, de rentabilité. On se croirait vraiment dans une multinationale.
Qu’on cherche à optimiser les dépenses de fonctionnement du gouvernement (baisse des salaires odieux, remettre en question le doublement de personnel de l’Elysée, arrêter la valse des berlines et leurs 12litres/100km, les voyages en avions pour 10 personnes...), là c’est tout à fait normal, voire vital.
Mais, qu’on rationalise l’efficacité d’un ministre au nombre d’émigrés repoussés... nous sombrons dans le coma libéral à outrance mêlé de populisme extrêmedroitier, en passant par la manipulation mentale.
Décidémment, plus on avance et moins il y a de place pour l’humain, le partage et l’acceptation de l’autre.
A quand le ministre du mois affiché dans le hall de l’Elysée, la médaille du bon secrétaire d’état. On en est pas loin, il y a déjà les voyages et les reportages dans la presse people..