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Commentaire de Céphale

sur L'évaluation des ministres


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Céphale Céphale 5 janvier 2008 00:18

J’ai noté certaines confusions dans les commentaires

1) Dans la vie courante, tout le monde évalue tout le monde : son garagiste , son plombier, son boucher...etc et lorsqu’on juge que le résultat n’est pas bon, on change de... crémerie.

Réponse : Oui, et alors ? Sarkozy n’est-il pas assez grand pour évaluer lui-même ses ministres ?

2) L’évaluation dans les grandes entreprises n’est pas faite par une personne, mais par un collège pour équilibrer le jugement.

Réponse : C’est la théorie. En pratique c’est très différent.

3) Il est beaucoup plus rassurant que l’évaluation soit encadree plutot que laissee a l’entiere discretion d’une personne comme c’est souvent le cas en France.

Réponse : Dans les entreprises françaises, la méthode d’évaluation est généralement définie par une procédure écrite. Le principe d’un entretien annuel ou semestriel est bon. Ce qui est stupide, c’est que cet entretien conduise à donner au salarié une notation ABCDE qui peut permettre à n’importe qui de dire n’importe quoi. Heureusement ce n’est pas toujours le cas.

4) Les entretiens individuels (je parle de ceux des cadres supérieurs, catégories la plus proche de celles des ministres) n’ont jamais eu pour objectif de « noter » les individus mais d’apprécier l’avancement des travaux sur les objectifs fixés lors du précédent entretien.

Réponse : Je pourrais citer une dizaine de grandes entreprises françaises qui donnent chaque année des notes à leurs cadres supérieurs comme s’il s’agissait de gamins à l’école. Le cas de IBM que j’ai cité n’est pas un cas isolé.

Pour revenir au gouvernement, Ludo a écrit : « Fillon gère un groupe de 19 personnes et il peut facilement prendre à part chacun d’entre eux. C’est pas comme le PDG d’une boîte de 5,000 salariés ».

Là je suis bien d’accord. Fillon et Sarkozy savent parfaitement à quoi s’en tenir sur la compétence des ministres. Il ne faut pas nous raconter d’histoires. Le coup du cabinet Mars & Co, c’est de la provocation, une fois de plus.


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