cambronne
« Au lieu de critiquer Acadomia il faudrait se demander pourquoi cela marche . »
Excellente question :
1/ Est ce que ça marche vraiment au fait ? On glose, on glose mais on en donne pas de chiffres sur le taux de réussite aux exams, pour quelles formations, quels objectifs, combien d’heure de soutient....etc etc de leurs élèves par rapport à leur copains dans le même lycée etd e même profil social. Je me rapelle qu’à la fin des années 80 à Aix en P ou j’étais lycéen, les 3 lycées publics de la ville avaient les meilleurs résultat au bac, devant tous les privés (sauf 1 je crois)..alors !
2/ La loi de l’offre et de la demande implique que celui qui offre en appel à toutes les ficelles pour réussir à vendre son produit, quelque soit son utilité réelle. Pourquoi lancer une campagne avec des affiches si alambiquée si ce n’est pour forcer l’admiration, faire naitre un besoin et provoquer l’achat ? Peut-on vendre de l’éducation comme des crèmes desserts, des objets qui cassent en une semaine ou des téléphones portables démodés tous les deux ans ?
4/Les élèves de ces cours ont-ils réellement besoin de ces services ou bien leurs parents ont-ils juste l’impression que c’est nécessaire ? Et ce sentiment, le cas échéant, n’a t-il pas été orchestré par des campagnes anti-éducation publique dont chacun a du mal à en évaluer l’honnêteté des arguments ? BONNE QUESTION, NON ?
4/ Quel est la part de l’échec scolaire du à l’ineptie de école publique comparé à d’autres causes, du type problème familiaux, affectifs, santé.... Certains parents en envoyant leur gosse en difficulté dans ces instituts ne se voilent t-ils pas opportunément la face en évitant les sujets qui fâchent, au détriment même de leurs enfants ? Les médecins scolaires (ma tante en est un) régulièrement alerte sur ce genre de cas où l’environnement dégradé de l’enfant influe sur son parcours scolaire...ah oui mais ces gens sont des foncs, donc...
Bref, je ne prétends pas démolir ces instituts (j’y ai aussi travaillé en GB pour enseigner le français) , mais comme le dit Cambronne, avant de juger posons nous les bonnes questions et tâchons d’y répondre avanr de juger
Ce qui est sûr, c’est qu’une logique 100% marchande, avec campagne marketing à l’appui, ne peut être bon pour l’éducation.
Voir à ce sujet l’article sur la fabrique du consentement : Edward Bernays : la fabrique du consentement ou comment passer du citoyen au consommateur
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33487