@ Saï
Vous écrivez : « On est bombardés de pub. De partout. Les gens n’y font même plus attention. En conséquence de quoi le message lui-même retient bien moins l’attention que la nature du communicant. Le parent pressé lui, voit une affiche pour du soutien scolaire, revoit en pensée le carnet de notes catastrophique du petit dernier, et se dit que ça vaudrait peut-être le coup de tenter, sans prendre de position morale préalable sur la nature de l’enseignement dispensé. Le raisonnement ne va pas plus loin... »
Votre raisonnement est contradictoire :
1- Vous prétendez que la publicité n’a pas d’effet. Or, si la publicité n’avait aucun effet, croyez-vous que les entreprises continueraient à investir des sommes colossales pour rien ?
2- Vous convenez, cependant, que les « parents pressés » peuvent être amenés à angoisser sur les notes de leur enfant à la vue de cette affiche.
Franchement y a-t-il lieu d’angoisser à la vue de l’affiche d’une officine qui appâte le client en étalant son ignorance ? Oui, si on se laisse manipuler par la publicité sans résistance.
J’ai voulu simplement attirer l’attention sur cette contradiction d’une officine de soutien scolaire qui dans une campagne de publicité ne maîtrise même pas la langue française qu’elle prétend enseigner !
Seriez-vous anesthésié par la publicité au point de trouver ça normal et de ne plus lui opposer le moindre regard critique ! Paul Villach