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Commentaire de Saï

sur Une officine de soutien scolaire, Acadomia, affiche son ignorance sans le savoir


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Saï 7 janvier 2008 15:08

@Paul

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Tout d’abord, ce n’est pas la publicité en elle-même qui n’a plus d’effet, elle reste obligatoire pour qui désire occuper le terrain et se faire connaître. Ce que j’ai voulu dire, c’est que le public, par saturation, prête beaucoup moins d’attention au message de la publicité. Or c’est à ce message et à sa forme que vous vous attaquez. Quand la mère de famille lambda va croiser la pub Acadomia, ce qu’elle va retenir n’est pas la forme de la phrase (d’ailleurs correcte grammaticalement, toute interprétation qu’on puisse en faire), ou le ton de l’affiche, mais bien l’existence d’une officine de soutien scolaire qui pourrait servir à ses enfants ; le reste importe peu.

D’autre part je n’ai pas dit que c’est en voyant l’affiche que les parents allaient angoisser sur les notes de leur enfant. J’évoque simplement l’association d’idées : tiens, une officine de soutien scolaire -> mais au fait, la petite a de mauvaises notes en maths et en physique -> comment ça s’appelle cette boîte ? Encore une fois je pense que le message lui-même et la nature de la publicité a bien peu de poids dans le raisonnement, surtout sur un tel secteur.

Anesthésie générale à la publicité ? Peut-être, oui. En ce qui me concerne j’ai assez baigné dans le marketing pour sanctionner les marques sur leurs messages publicitaires. Mais force est de constater qu’une majorité du public prêtera bien davantage d’attention à la nature de l’offre qu’aux conditions dans lesquelles elle est diffusée, qui se heurtent au relativisme ambiant. « Boah, une pub de plus... »


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