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Commentaire de ZEN

sur Des citoyens privatisés et infantilisés ?


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ZEN ZEN 9 janvier 2008 09:52

@ Florentin

Bonjour

Si vous lisez le livre de Barber,vous verrez (comme je le signale surtout à la fin de l’article), que l’auteur ne fait pas du capitalisme une instance transcendante aux individus. Il indique bien qu’il y a une dialectique complexe:interdépendance entre nous-mêmes, nos désirs (conditionnés par le système lui-même) et les strucures du marché, dépendant d’un mode de production historique, le capitalisme, sous sa forme hyperfinancière, ultralibérale d’aujourd’hui, dont nous sommes aussi les acteurs plus ou moins consentants, mais le plus souvent passifs

L’auteur insiste dans ses derniers chapitres sur la nécessité d’un sursaut moral et citoyen, à l’échelle planétaire, et indique des voies possibles pour remettre le capitalisme sur des voies moins destructrices. C’est donc qu’il juge que la liberté humaine possède des marges de manoeuvre plus importantes qu’on ne le croit, obnubilés que nous sommes souvent par l’impression de fatalisme que produisent sur nous les effets du « système » et d’une sur-consommation qui anesthésient nos capacités de prise de conscience et de réaction collective (le marché nous atomise et nous endort pour dire les choses naïvement..)

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