M. Reboul,
« Cet article fait l’impasse sur la différence de mission entre un état représentatif, garant d’un intérêt général en effet problémtique, et le syndic d’une propriété privé »
Vous n’avez probablement jamais assisté à une réunion de copropriétaires. Le syndic agit sur mandat de ceux ci et doir outre gérér l’agent administrer le fonctionnement et les divers litiges ou conflits de la copropriété. Ce fonctionnement est la réplique miniature exacte du fonctionnement d’un état.
« Or, s’il est nécessaire dans des phases de reconstruction et d’investissements massifs à long terme de faire le l’état l’entrepreneur monopoliste économique, lorsque les investisseurs privés font défaut pour assurer les conditions insidpensables du développement général, cela devient dangereux à terme, dès lors qu’est confié à ces entreprises un double pouvoir confondu »
Dangereux ? crédo des économistes libéraux !!!! Votre argument ne tient pas car si les français ont contribué à la création et au développement de ces entreprises, de quel droit privatiser celles-ci pour faire en général des « facilités de caisse » ? Si l’on suit votre raisonnement les français ont vocation à financer ce dont le privé ne veut pas pour lui céder lorsque « l’objet » est rentable. Belle mentalité.
« Tout libéral pense que le plus grand danger pour les libertés, y compris politiques, est la confusion des pouvoirs et aujourd’hui particulièrement du pouvoir politique et economique. Il est de la mission du pouvoir démocratique de séparer, autant qu’il est possible et nécessaire, au bénéfice de tous, les deux pouvoirs ; cela passe par la désétatisation des entreprises qui sont tout à la fois marchandes et indispensables à l’intérêt général afin que l’état puisse effectivement jouer son rôle de régulateur, s’il s’en donne la volonté et les moyens, au service de ce dernier »
Une fois de plus vous ne prouvez rien si ce n’est proposer une réponse idéologique. L’état doit se contenter de distribuer des subventions et se contenter des fonctions régaliennes. Cette vision a déjà vécu et prouve que la concurrence est illusoire dans le cadre d’une mondialisation économique non régulée.
Vous savez parfaitement sans l’avouer que dès que les plus grandes entreprises se regroupent elles imposent de nouvelles règles et forcent lmes états à s’y plier (menaces de délocalisations ou de chômage)
Nous entrons dans une période où les plus grands investisseurs de la planète ont compris que les besoins vitaux des populations : Eau, énergies fossiles et alimentation étaient les pépites de demain. Si le « syndic » de la France se déleste de ses fonctions d’interventions économiques il ne se justifie plus aux yeux des électeurs que nous sommes.
Encore une fois, il et impossible de demander aux français des efforts sans cesse renouvellés en ne leur offrant rien au passage. L’argent des privatisations aurait du et devrait être affecté aux régimes de retraite et de santé, ce serait la moindre des contreparties de la vente des « joyaux de la courronne »