A mon sens, le probleme est essentiellement architectural.

La premiere chose a laquelle on pense lorsque l’on a vecu dans ces quartiers c’est d’en partir. Aller vivre ailleurs, aller vivre mieux, avoir un jardin, un chez soi, ne plus avoir a subir la vie du voisinage. Le premier reflexe a ete de creer des cites pavillonaires, des HLM couches les uns a cotes des autres pour tenter d’avoir une espece de vie de village de province ayant l’avantage de ne pas etre trop eloignee de la Grande Ville. Echec cuisant, la situation a pourri sur place la vie ideale ayant ete remplacee par des suites de centres commerciaux hideux n’offrant ni creation d’emploi, ni securite ni bien etre. Il y a bien des essais de jardins communautaires (petits espaces prevus pour que chaque appartements possede quelque m2 de terre pour jardiner) pas tres concluants au demeurant.

Bien que cela soit a priori une solution "l’exode" vers la province/campagne ne ferait que deplacer le probleme (la campagne n’offrant pas plus de perspective d’emploi ou d’integration) et ne pourrait pas repondre a un critere ecologique. Aussi paradoxal que cela paraisse, que chacun ait un espace vert pour vivre n’est pas souhaitable pour l’environnement et la solution passerait par les tours. Pas des horreurs architecturales bien sur nouvelle ecole de pensee oblige, mais dans la necessite de reduire les emissions de Co2 on ne peut plus se permettre d’etendre a l’infini les distances entre lieu de travail et lieu de vie (exemple d’une ville allongee a l’infini comme LA et de la pollution que cela genere) . Les dernieres solutions proposent de recreer des espaces verts dans les grattes-ciel et autres buildings. C’est tout le concept de la banlieue qu’il faut revoir. Ces cites-dortoirs sont malheureux une obligation pour repondre a la demande de logements croissante. Se mefier aussi de l’appellation HLM qui est loin de garantir des logements decents a ceux en ayant reellement besoin.

Les dernieres decouvertes en matiere d’architecture ici.