La prime pour l’emploi n’est en fait qu’une aberration de plus dans le système Français dont la devise est : « Pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué » version shadocks.
Le RMI a introduit dans la société Française un germe malsain , pensé à la va vite (on n’avait tout simplement oublié d’inclure les DOM dans le système ce qui a accru la facture de 100% !!! rien que ça !)Il a montré qu’il était plus rémunérateur de ne rien faire et de profiter de la société et de ses prébendes que de travailler et de participer à l’effort collectif .
Le mal est fait et il va être difficile , mais non impossible de revenir en arrière .
Je vois personnellement deux pistes 1°) attribuer le RMI à tous (en supprimant évidemment tous les gadgets supplétifs type prime pour l’emploi et autres chômages) Mais la solution qui consiste à payer les individus à ne rien faire n’est pas satisfaisante , même si elle est plus constitutionnelle car elle n’introduit pas une inégalité devant la loi (ce que fait l’attribution du RMI)
La généralisation du RMI entrainerait ipso facto la suppression de tous les contrats de travail officiels et seraient ainsi remplacés par des contrats « à la carte » signés entre les partenaires uniquement . Ces contrats enregistrés seraient garantis par l’état et leur dénonciation serait soumises au même régime que les contrats de location .
La seconde solution consisterait à créer massivement des emplois . Or , lorsqu’on parle d’emplois , on parle exclusivement d’emplois liés à la production dans les secteurs primaires secondaires ou terciaires . Pourquoi donc ne pas ajouter un secteur à ces trois premiers et qui regrouperait les secteurs de la formation. En un mot il s’agirait de faire passer le statut d’étudiant , assisté par des bourses d’études , au statut de travailleur en formation rémunéré à la production de son propre savoir .
Certes , il faudrait dès lors changer et repenser entièrement le système éducatif dès le secondaire , (mais qui s’en plaindrait ?) et de fixer à chaque travailleur en formation des objectifs ponctuels d’apprentissage , contrôlés (sanctionnés par des examens de contrôle) et rémunérés . naturellement il serait nécessaire de structurer tous les modules d’apprentissage et de les financer en conséquence .
Les besoins de formation étant incommensurables on peut donc dire que la crise de l’emploi serait résolue . Bien entendu les emplois productifs pourraient être mieux rémunérés , et la concurrence qu’ils subiraient de la part du secteur quaternaire obligerait naturellement à cela . Enfin la rémunération dans le secteur quaternaire pourrait être modulée en fonction du niveau acquis et des besoins nationaux .
La politique actuellement et les hommes politiques dignes de ce nom , devraient nous proposer des simplification du contrat social ; Celui-ci est devenu illisible et incohérent comme vous le soulignez . C’est à cette remise à plat qu’aspirent les citoyens et bon nombre d’entre eux se tournent vers les extrêmes pensant à tort ou à raison , que seuls ceux-ci pourront le clarifier et le simplifier .
Telle est en fait la question de fond qui transparait au travers du paradoxe que vous signalez justement d’ailleurs , mais qui , hélas , n’est pas le seul .
25/09 14:41 - Rage
Alors là, OUI Alain Lambert. Autant je vous ai déjà critiqué sur certains articles, autant je (...)
18/09 23:11 - Forest Ent
Article intéressant. D’une manière générale, l’état (exécutif et législatif) (...)
18/09 14:41 - Yan Essal
La prime pour l’emploi n’est en fait qu’une aberration de plus dans le (...)
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