Brisefer dit : "D’où tenez-vous que l’enfant ait pu être "torturé" par les FARC ? Ne croyez-vous pas qu’ils aient été plutôt "humains" (si on peut employer cette expression) pour l’avoir sorti de la jungle ? "
Cliquez sur <http://www.eltiempo.com/media/produccion/plantillaClaraRojas/> ; et vous verrez plus clair. (Il paraît que vous parlez l’espagnol). Vous entendrez la voix de Clara Rojas, je dis bien la voix de Clara Rojas et non pas celle d’un « journaliste mercenaire », parler de son fils. Si vous ne connaissez pas l’espagnol, vous trouverez facilement quelqu’un pour vous faire la traduction. Vous verrez plus clair. Vous verrez que vous n’avez pas raison. Vous verrez ce que c’est, comme dans votre cas, parler sans savoir de quoi vous parlez. Parler sans réfléchir, parler sans se renseigner, parler avec l’arrogance propre de l’ignorance. Je me limite à vous dire – je cite Clara Rojas — qu’elle a demandé aux Farc de remettre son enfant, par l’intermédiaire de la Croix Rouge à Doña Clara Rojas, c’est-à-dire, la grand-mère du petit. Mais il n’y a pas que ça dans son récit. Pourquoi ne l’ont-elles pas fait ? Il suffit d’être bien intentionné.
"Sa mère,elle, avait refusé d’être libérée dès l’enlèvement de sa collègue Betancourt".
Et alors ? Etre solidaridad avec son amie est un crime impardonable pour les Farc ?
"Je n’excuse pas les FARC et je ne fais pas l’apologie de la violence. C’est extrêment condmanable de faire souffrir des gens par la privation de leur liberté. La prison n’a pas été inventée par les FARC."
Toujours cette incohérence et cette conception bizarre de la morale pour juger les Farc. Celles-ci n’ont pas inventé la prison. Par conséquent, si les Farc ont des prisons c’est parce que le gouvernement colombien dispose des prisons. Si les autorités colombiennes arrêtent des innocents les Farc ont le droit de « faire souffrir des gens par la privation de leur liberté ». On est endroit d’esperer mieux des Farc, après avoir lu Brisfer.