Perseverare diabolicum...
Voilà que notre ami Bernard, grand pourfendeur de sarkosisme en appelle au président du groupe UMP ! Mais pourquoi pas ?
Ce qu’il y a de remarquable, c’est cette propention à reproduire les mêmes conneries "au nom de la Science" !
Sauf que la "Science" elle sert d’alibi à un tas de gens qui n’en n’ont rien à faire d’autre que du profit !
Rapelez-vous, les antibiotiques que vous citez : formidable évènement dans la médecine. Mais où en sommes nous, aujourd’hui, après 60 ans d’utilisation effrénée ? Les scientifiques disent stop ! Atention, les antibiotiques c’est pas automatique, etc... Bref, "on" a déconné !
Idem avec le DDT répendu allègrement sur la planète entière, aujourd’hui quasiment interdit...
Pour notre affaire d’OGM, c’est vrai que le rapport qui a servi de support à cette demande de suspension (d’un seul type de maïs !) est bien maigre, mais il est encore mille fois plus épais que les rapports des industriels essayant de conclure à l’inocuité des OGM en général et du MON 810 en particulier sur la santé des consommateur et ses impacts sur l’environnement...
C’est vrai aussi que cette décision est éminemment politique et que les considérations scientifiques ont été bidouillées pour la justifier. Sauf qu’il y a un évènement important dans cette affaire : on arrète de se lancer comme des butors dans une technologie dont les conséquences à moyen et long terme sont loin d’avoir été évaluées, et on donne du temps aux scientifiques pour en savoir un peu plus.
Allons-nous enfin vers une l’abandon de l’application du théorème dit du croque-mort qui veut que si un produit mis sur le marché se révèle nocif pour la santé des gens : on s’en appercevra bien un jour au nombre de décès et il sera toujours temps de l’interdire après bénéfices...
Enfin je signale aux lecteurs de ces commentaires qu’il pourront écouter sur le site de France-Culture une émission enregistrée ce matin dans le cadre "des Matins de France-Culture" de 7h. à 9h. à laquelle était invitée Nathalie Kociusko-Morizet qui intervenait sur le sujet...
Bien à vous.