NON 666,
Votre sentiment est certes légitime, mais au vu des éléments qui forment le contexte de la mort de Pierre Bérégovoy, et si l’enquête était réouverte et aboutissait à valider la thèse de l’assassinat, il n’est pas certain que le Président actuel en tirerait un quelconque bénéfice.
L’inverse pourrait même être plus que probable. Les affaires de la BERD, les contrats de ventes d’armes à Taiwan avec leurs milliards de $ de rétro-commissions, le scandale du Crédit Lyonnais, les suites des dossiers ELF, et j’en passe sont de nature à toucher l’ensemble de la classe politique française, de droite à gauche et, pour être un peu caustique, inversement.
N’’oubliez pas que Nicolas Sarkozy fut Ministre du Budget lorsque certaines affaires douloureuses explosèrent- (tiens, c’est intéressant de le noter-et qu’à ce titre, comme son prédécesseur Charasse et son Directeur du Budget, Daniel Bouton, il ne peut pas ne pas savoir ce que faisait son administration et où allaient les commissions "légales" des gros contrats d’armements.
Du fait que ces dossiers colossaux ont été "gérés" par les divers partis politiques dits "institutionnels", on peut en déduire que le dossier du décès Bérégovoy est une boîte de Pandore pour toute la classe politique et les milieux d’affaires.
C’est d’ailleurs pour cette raison essentielle que PERSONNE ne demande ou ne fait campagne pour la réouverture de l’enquête. Comme les yeux ont été fermés sur d’autres décès surprenants depuis des décennies.
Comme chacun le sait d’après les faits publics, la corruption, les mensonges, les pratiques illégales existent et ont existé tant à droite qu’à gauche et dans les milieux d’affaires.
Dire cela est une banalité. Mais, il est parfois sain de bien le souligner car la vertu civique publique n’a dans le classe politique que fort peu de défenseurs affichés et revendiqués.
Il suffit de savoir quels sont les politiques qui ont signé ou REFUSE DE SIGNER la Charte d’Ethique anti-corruption d’ANTICOR. Tout est dit avec cette si petite liste !
Bien cordialement,