Bernard Laporte, que la majorité des Français ont découvert à l’occasion de la Coupe du monde de rugby, est fidèle à ce qu’il a toujours été depuis qu’il est apparu en Ovalie : un beauf vulgaire, opportuniste, gueulard et âpre au gain. Et ce n’est pas la tentative d’extorsion de fonds (File moi tel pourcentage sur ton chiffre d’affaires et je mets Sarko dans le coup pour qu’il t’obtienne une autorisation pour de nouveaux bandits manchots) dont il est accusé par la patronne du casino de Gujan-Mestras qui contribuera à relever son image. Que Sarko ait pu s’enticher d’un tel individu en dit long sur sa propre conception de la conduite des affaires. Quant à la vulgarité, sur ce plan-là au moins, il nagent dans les mêmes eaux !