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Commentaire de Paul Villach

sur Une fronde, M. Drucker, est-ce possible ? Non juste du divertissement - diversion !


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Paul Villach Paul Villach 17 janvier 2008 13:06

Vous pouvez perdre le nord, mais permettez qu’on vous le remontre !

Abandonnez-vous à vos réflexes ! Cela vous fait du bien ! Tant mieux ! Mais je conçois l’opposition politique d’une autre manière.

Quant à votre insinuation - et si Mme Royal avait été la victime de ces blagues salaces  ? -, sachez que j’ai rédigé un article pour dénoncer, au cours de la campagne dernière, la blague de G. Dahan qui l’avait trompée au téléphone en se faisant passer pour le Premier Ministre du Québec. Vous pouvez retrouver l’article sur AGORAVOX. Même Dahan avait jugé bon d’intervenir en commentaires pour tenter de faire croire qu’il n’y avait rien de politique dans son gag !

Votre insinuation ne révèle que malveillance parce qu’au fond vous sentez bien qu’il y quelque chose de malsain à combattre un adversaire politique en raillant sa petite taille et son activité sexuelle.

C’est le problème du rire ! Déclenché par réflexe, il implique simultanément un acquiescement à ce dont on a ri !

Et il est difficile à certains, sinon à beaucoup, de se déjuger ensuite.

Eh bien, non, on peut se laisser surprendre par le rire en écoutant les vannes de l’humoriste dont je reconnais l’efficacité technique, et distancier ensuite pour se dire qu’on ne peut se prêter à ce type d’opposition.

Et puis je répète l’aphorisme de Pierre Desproges, un expert, lui, en la matière : "On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui !" Je ne ris pas avec Mme de Fontenay, épouse Poirot, pas plus qu’avec Drucker ! Paul Villach

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