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Commentaire de Tzecoatl

sur Le véritable anticapitalisme, c'est le libéralisme


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Tzecoatl Tzecoatl 21 janvier 2008 18:30

@VincentV :

Le communisme est effectivement plus antonyme du libéralisme.

*"Le libéralisme est opposé au capitalisme dans le sens ou il recherche plutôt l’éparpillement du capital dans une multitude de structures libres de leurs mouvements, contrairement au capitalisme qui tend à condenser le capital (l’argent va à l’argent). Mais il est encore bien plus opposé au communisme, ou la condensation capitalistique est totale et la liberté de mouvement nulle."

On est persuadé, de par l’intervention de Bruxelles, qu’empêcher la constitution de monopoles est libéral.

Or, il existe des libéraux qui considèrent que cela est une forme d’interventionnisme. On doit être d’accord pour dire qu’il y a plusieurs définitions du libéralisme.

*"L’etatisme n’est pas un système économique en soit, c’est le fait que l’Etat intervient à tous les nvieaux, mais cela peut exister aussi bien dans un pays de type communiste (Chine....) ou capitaliste (France...). "

L’étatisme se démarque du libéralisme de par son interventionisme, antagonisme économique de celui-ci (une autre louchée de ismes ? )

*"L’étatisme dans une forme "douce" me semble compatible voir nécessaire au libéralisme, car il permet de poser un cadre au sein duquel opèrent les lois du marché, il ne faut pas que ce soit le marché qui pose le cadre, car alors on se retrouve vite dans un système ou seule compte la loi du plus fort. "

Effectivement, certains économistes se définissent comme libéral-étatistes. C’est un oxymore à première vue, mais c’est ainsi que fonctionne notre société, c’en est même la meilleure description. Nous constatons bien la coexistence de la loi (droit positif) et du contrat, pour illustrer.

Pour porter un jugement comme vous le faites, je vous rejoins. Une société qui ne serait régi que par des contrats (libéralisme pur) arriverait à des excès (situation d’esclavage contractuel par exemple).

On constate par ailleurs une fois de plus l’échec de la philosophie libérale bancaire américaine, où des contrats de créances sont insuffisamment encadrés par la loi , générateur d’une récession mondiale à priori, c’est dire. La loi française nous met bien à l’abris de ce genre de contractualisation abusive.

Personne n’a encore écrit la sainte bible qui décrirait dans quel cadre et dans quel champ d’application le libéralisme ou l’étatisme serait le plus efficace, si tant est que l’on puisse fédérer sur la notion d’efficacité. Le pragmatisme (un dernier isme pour la route) a de beaux jours devant lui.

 

 


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