Ca fait beaucoup d’articles sur la sémantique de "libéralisme". C’est intéressant à titre historique, mais n’a rien à voir avec notre époque où, sous couverts de ces doux mots, s’est avancée une autre forme de société que l’on qualifie selon les cas "d’ultralibérale" ou "libertarienne".
Deux points de détail : Microsoft n’a rien à craindre de l’UE qui lui a jusque ici imposé comme pire amende 6 semaines de ses bénéfices dans l’UE, et a tout à craindre de mouvements "anti-ultra-libéraux" qui remettraient en cause son évasion fiscale systématique, voire son monopole.
Par ailleurs, vous prétendez que les français sont nuls en économie. Ils sont à mon avis bien assez compétents pour leur besoin et pour juger de ce qui leur convient. Je suis en revanche régulièrement affligé des faibles connaissances sur ce sujet de nos élites, et je ne vise pas là-dessus que Sarkozy, mais aussi des diplomés.
Un exemple parmi d’autres : la phrase suivante
"le risque d’un "krach" relève du fantasme"
est extraite d’une réponse de l’auteur de cet article :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27993
qui se présente comme jeune diplômé de Sciences-Po Paris.
Ces phrases "les français sont nuls en économie", "il faut faire de la pédagogie", signifient en général "ils n’arrivent pas à avaler mon point de vue". Mais votre article nous rappelle aux idéologies du 18ème siècle et ne dit rien de notre époque.