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Commentaire de Tristan Valmour

sur AgoraVox devient la Fondation AgoraVox : nouveau modèle médiatique ?


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Tristan Valmour 22 janvier 2008 14:08

 

 

@ Icks Pey

 

Je ne vois nulle philanthropie dans cet article puisqu’il s’agit de déterminer la meilleure solution pour la pérennité d’Agoravox. Ce que vous dites sur les structures juridiques est vrai, cependant, il m’apparaît difficile qu’une société commerciale puisse fonctionner avec des rédacteurs bénévoles. Plus clairement, si j’ouvre un magasin ou si je monte une usine, je dois rémunérer tous ceux qui travaillent pour moi, de façon pérenne ou ponctuelle. Il y a peut-être exception en matière de « journalisme », je ne le sais pas. En tout cas, une structure juridique de type associatif me semble plus conforme au bénévolat.

 

L’Abbé Pierre n’est pas le seul a avoir voulu le bien d’autrui. Beaucoup d’anonymes partagent cette philosophie et agissent en ce sens. Pourquoi Carlo n’en ferait-il pas partie ? Même si Carlo est un homme d’affaires avisé – et il vaut mieux l’être pour gérer un tel site -, il peut très bien renoncer à posséder la Terre. Après tout, nous sommes tous biodégradables. 

 

La fondation ou l’association sont moins sujettes aux pressions du marché, mais plus soumises aux pressions de l’Etat. Ces structures juridiques permettent de diluer plus facilement le poids des responsabilités, et de résister à la tentation, en s’abritant derrière les statuts qui tiennent lieu de constitution. Le plus important tiendra donc dans la rédaction des statuts ; c’est cela qui mettra en conformité les intentions louables et l’action. Avant de voir les statuts, on ne peut qu’entretenir des suppositions.

 

Effectivement, Carrefour ou Auchan pourraient exister sous forme associative sans pour autant remettre en question la nature de leur activité. Il y a bien des moyens de s’octroyer de confortables revenus quand on tient sa comptabilité à jour. Je ne vois pas de mal à ce que quelqu’un qui s’investisse à fond dans un projet en retire un bénéfice personnel à condition que celui-ci ne soit pas exorbitant. Agoravox fonctionne sur le triptique Carlo et son équipe - les rédacteurs - les lecteurs. Les rédacteurs sont donc loin d’être les seuls éléments de ce triptique et ne pourraient être lus sans le concours des deux autres éléments.

 

Je connais beaucoup d’entrepreneurs qui ont des activités à l’Etranger et en France. La plupart, pour des raisons fiscales (paradis fiscaux) ; d’autres (comme moi), pour des raisons juridiques (constitutions de sociétés de droit local pour contracter avec des Etats étrangers). Je répète : l’administration française peut facilement intervenir dans le domaine associatif. Il suffit qu’Agoravox dérange nos gouvernants, et le préfet trouvera une bonne raison pour ennuyer Carlo. Il est beaucoup plus facile de mettre fin à une activité associative que commerciale. 

 

Il faudra bien penser aux différentes activités qu’Agoravox mettra en place, car ça sent un peu l’usine à gaz. Surtout lorsqu’on exerce dans différents pays. En tout cas, pour se mettre en conformité avec l’administration française, il vaut mieux obtenir un RESCRIT.

 

En tout cas Icks, vos interrogations d’avocat fiscaliste sont légitimes, mais pourrait-on accorder à Carlo le bénéfice du doute en attendant d’avoir plus de précisions ? Je crois qu’un si petit article pour un si grand projet ne peut répondre à votre attente légitime. Peut-être que Carlo mettra en ligne les statuts et les soumettra au vote ? Ca serait pas mal non ?

 

Bien à vous mon cher Icks et bonne année

 

 

 

 


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