merci chers léon et furtif,
mais je ne veux pas qu’on me plaigne, juste vivre avec les moyens que j’ai, puisque je ne peux rien y changer.
car comme je l’ai dit dans un autre post, j’ai de la chance, j’ai de la famille et des amis autour de moi.
il y a des personnes qui en ont plus pris dans la figure que moi : je pourrais très bien vivre à bagdad ou au darfour dans un carton...
cela ne veut pas dire que cette mesure ne me mette pas en colère, car tous n’ont pas cette chance. en plus cette mesure est inique et dénuée de toute éthique.
cette franchise va permettre de faire faire des économies substancielles à la sécurité sociale, car nombre de petits bugets ne se soigneront plus, et l’on va asssiter à une recrudescence d’accident vasculaires cérébraux, de cancers incurables et de pathologies lourdes. les années passées à faire de la prévention n’auront servit à rien... seuls vont survivre les gens aisés ou ayant la chance d’avoir une bonne mutuelle qui couvrira la différence.
quelques lectures...
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Titre du document / Document title
La surmortalité des chômeurs : un effet catalyseur du chômage ? = The high death rate among Job Seekers : a catalyst effect of unemployment ?
Auteur(s) / Author(s)
MESRINE Annie (1) ;
Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
(1) Division Enquêtes et études démographiques de l’Insee, FRANCE
Résumé / Abstract
Aux âges actifs, chômage ou inactivité s’accompagnent d’une surmortalité, pour les hommes comme pour les femmes. Dans les cinq ans qui suivent l’observation du chômage, le risque annuel de décès d’un homme chômeur est, à chaque âge, environ trois fois celui d’un actif occupé du même âge. La mortalité des chômeuses est environ le double, à âge égal, de la mortalité des actives occupées. L’excès de mortalité des inactifs est encore plus élevé. La surmortalité masculine est accentuée en cas de persistance du chômage ou de l’inactivité. Les raisons de la surmortalité des chômeurs sont multiples : un état de santé déficient qui provoque le chômage, les conséquences financières et psychologiques du chômage de longue durée, le rôle « catalyseur » du chômage. Le statut matrimonial, le niveau de diplôme et le groupe socioprofessionnel expliquent également une part de ce surplus de mortalité des hommes chômeurs, mais jouent peu sur celui des femmes chômeuses. Parmi les mères de famille âgées de 30 à 50 ans, les inactives sans diplôme ni qualification ont la mortalité la plus élevée, surtout si elles n’ont jamais exercé d’activité. Effet de sélection par la santé mis à part, l’exercice d’une activité ou la possession d’un diplôme ou d’une qualification joue un rôle intégrateur, il facilite l’accès à l’information portant sur la santé et la prévention et contribue ainsi à la réduction du risque de mortalité"
" Etablir un lien entre santé et précarité ne devrait pas poser trop de difficultés pourtant les
statistiques précises sur cette question restent peu nombreuses et parcellaires. Cette difficulté
n’est pas exceptionnelle et localisée aux populations précaires, pendant de nombreuses
années les publications sur la mortalité différentielle en population générale s’étaient faites
rares. Pour le système de santé français mais aussi pour les politiques qui se sont succédés, il
reste difficile de constater que des inégalités facilement objectivables existent et perdurent
entre les différentes strates socioprofessionnelles de la population. D’une manière générale
plus on appartient à une strate de population faiblement dotée, plus on meurt tôt. Même si
l’espérance de vie est un indicateur assez grossier de l’état de santé d’une population, elle a
l’avantage d’être facile à calculer et à appréhender et fait l’objet de publications par les
organismes statistiques nationaux des pays européens et des organismes mondiaux se
préoccupant des populations. En revanche, cet indicateur souvent calculé à l’échelle de la
population d’un pays est très souvent mal connu sur des populations restreintes ou des groupes
sociaux peu accessibles aux enquêtes ou mal enregistrés par celles-ci. D’une manière générale
on approche mieux la morbidité de ces groupes restreints que leur mortalité. Mais dans ce cas
les données de comparaison inter groupes restent difficiles à obtenir. Chaque étude, en
fonction de la population concernée, propose sa propre méthodologie de recueil, et de plus, la
plupart du temps, ces recueils sont liés à la mise en place de politiques sociales, ce qui
implique que les données obtenues sont soumises à des biais, de sélection importants."
" Précarité : un frein à l’accès aux soins
le 22 décembre 2005
Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 31 octobre 2005, l’institut de veille sanitaire rapporte les résultats d’une étude sur les inégalités de santé et la précarité de l’emploi.
Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 31 octobre 2005, l’Institut de veille sanitaire rapporte les résultats d’une étude sur les inégalités de santé et de comportements menée, en même temps, sur une population en situation de précarité et des personnes non précaires entre 1995 et 2002.
La proportion d’hommes et de femmes fréquentant ces centres d’examen de santé agissant pour le compte de l’assurance maladie est à peu près équivalente dans les deux populations étudiées. Par contre ce sont surtout des jeunes précaires (17,6% de 20-24 ans) qui sont vus dans ces centres, alors que les 35-44 ans sont majoritaires chez les non précaires. Près de 40% des personnes fragilisées n’ont jamais travaillé ou sont étudiants et 49,6% sont des chômeurs.
Il apparait que les risques les plus élévés chez les personnes précaires sont la consommation de tabac, le non traitement des problèmes dentaires et l’obésité pour les femmes. Mais surtout cette population a d’énormes difficultés d’accès aux soins. "
Accès aux soins et précarité
Dossier sur la difficulté de l’accès aux soins pour les personnes en situation précaire (revenus modestes, personnes en difficulté, patients étrangers) et sur les effets des nouvelles franchises médicales.
LANGLET, Marianne, ROUF, Katia - Lien social - n° 861 - 15/11/2007