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Commentaire de Martin

sur Lettre ouverte à M. Bruno-Pascal Chevalier


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Martin 23 janvier 2008 10:20

« A la comique troupier de service  », avec vous c’est du n’importe quoi à tous les étages, à force de tout mélanger, on va finir par ne plus savoir de quoi l’on parle. Vous nous racontez votre vie, c’est bien mais on ne vous demande pas tant. Personne ici n’a contesté le fait que les malades ne sont pas responsables de leurs maladies, ni même qu’ils souffrent. Encore une fois ce n’est pas le sujet ! Nous ne parlons ici que du financement de ce système qui vous permet d’être soignée grâce à la solidarité nationale. Quand vous allez à l’hôpital, vous êtes très contente d’y trouver des médecins, des infirmières, des équipements et des traitements. Tout cela coûte cher, et contrairement à ce que vous avez l’air de penser, au final, ce sont les français qui les paient sans rechigner.

Que vous le vouliez ou non, cette solidarité nationale n’est aujourd’hui financée que par les actifs (j’insiste) et les entreprises. La durée de vie s’allongeant, et la population vivant de plus en plus longtemps, cela coûte un peu plus cher chaque année pour de moins en moins d’actifs par inactifs.

Des efforts ont été demandés à tous les niveaux : les molécules génériques remplacent progressivement les molécules propriétaires des labos, le tarif des médecins est conventionné et fixé par l’état, qui a-t-il de scandaleux à demander aux malades une franchise de 4 euros par mois sur les médicaments. D’autres grands pays l’ont fait avant nous : la Suède a une franchise de 40 euros/an sur les médicaments, l’Allemagne 40 euros/mois sur les soins, la Suisse a également une franchise sur les soins et les médicaments etc.

Il me semble que tout cela relève plus du dogmatisme et des postures idéologiques qu’autre chose. Le même dogmatisme qui a conduit la gauche française, incapable de s’adapter aux réalités de la société, au désastre dans lequel elle se trouve aujourd’hui. Il est temps de se montrer un peu plus pragmatiques et raisonnables si l’on veut sauver notre système de santé, dont le déficit chronique coûte chaque année une fortune en intérêts aux français.

 


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