Pauvre industrie pharmaceutique qui passe depuis plusieurs années une bonne partie de l’argent destiné à la recherche :
- à développer des "me too"
- à changer la mise en forme de ses molécules au brevet expirant bientôt, afin d’en expandre les droits et à dépenser un fric monstre pour inciter les prescripteurs à changer leurs habitudes . Par exemple : "plutôt la cette forme que l’ancienne, c’est mieux", car c’est tout nouveau et que ça bénéficie d’une extension de brevet, ce qui fut le cas pour l’oméprazole (Mopral)-> ésoméprazole (Inexium), le Prozac en comprimés plutôt qu’en gélule, le diamicron...etc
- à inventer de nouvelles maladies pour lesquelles ils ont développer une molécule : la dernière en date : syndrome métabolique, qui vient juste après la dépression
-à ne publier que les données qui sont en leur faveur et à cacher les autres : staltor pour le cholestérol et pour tuer précocement, antidépresseurs chez les enfant qui les poussent au suicide... antidépresseur tout court
Sans parler de leur inertie face au nouvelles thérapeutiques potentielles. L’industrie préfère attendre que des domaines de pointes soient suffisamment développés par la recherche publique avant de s’y lancer .
Non décidément, j’ai du mal à les plaindre
bouquie