Non ce qui tue la recherche médicale c’est le principe de précaution et les très nombreux tests obligatoire avant de lancer un nouveau médicament.
Pourquoi ?
- Parce qu’un médicament générique au contraire encourage à faire des recherches. Si le labo sait que son produit phare va expirer prochainement il a de la pression pour trouver de nouveaux médicaments à forte marge. Donc il doit déposer des brevets et chercher.
- Par contre le labo sait que tout nouveau médicament qui aurait des effets secondaires néfastes même sur un petit nombre de personnes va lui attirer des ennuis graves. Résultats il faut tester et retester ce qui augmente de beaucoup le coût des recherches. Et coute peut être plus cher en vies humaines si l’on considére les médicaments non trouvés ou non mis sur le marché à cause du surcoût des tests. Et encore on peut s’estimer heureux que les labos puissent outsourcer une partie de leurs tests dans d’autres pays.
L’histoire a prouvé que même malgré des tests rigoureux il y a parfois de gros échecs. Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de tests du tout (cela serait condamnables) mais plusieures mesures seraient nécéssaires :
- Restreindre certaines obligations légales qui pèsent sur les tests.
- Rendre obligatoire une information détaillée du consommateur sur les tests réalisés avant la mise sur le marché d’un médicament. Ceci doit s’accompagner d’une explication claire des risques encourus.
- Rendre obligatoire une information détaillée du consommateur sur la morbidité de chaque médicament qui devrait être publiée tous les ans et comporter aussi le nombre de cas qui ont eu des effets secondaires génants. De bons résultats plusieures années de suite à cet indicateur pourrait être considéré comme un test validé.
- Limiter les indemnisations que le labo devra payer en cas de problème si et seulement si le devoir d’information énoncé précédemment a bien été respecté.
De cette façon :
- Un patient peut refuser tout médicament qu’il juge insuffisamment tester. Il peut également demander conseil à son médecin à ce sujet.
- Si la pathologie est très handicapante pour un patient celui-ci peut accepter de prendre un médicament peu testé dans l’espoir de voir un mieux sur ses symptomes.
- On abaisse énormément les coûts de la recherche médicale et on trouve des médicaments qui sauvent ou améliorent la vie. Je pense que le bilan sera positif sur ce point.
- En échange de ce cadeau il faudrait demander au labo de réduire la période d’indemnisation conférée par un brevet.
- Eventuellement (mais pas sur) : Forcer les labos à licencier leur brevet selon une méthode RAND (Random and Non Discriminatory). Ce qui permet au labo de toucher de l’argent sur son brevet mais permet à la concurrence de se faire sur la partie "production".
Quand aux génériques, il s’agit juste de fournir la santé au meilleur prix ce qui est une utilisation normale des forces du marché. Il est également parfaitement normale que l’assurance maladie qu’elle soit publique ou privé ne rembourse que selon le montant des génériques. La loi de l’offre et de la demande doit ici s’appliquer à plein rendement.
Sans cette mesure :
- Le consommateur qui ne payes pas le prix se moque et va garder ses mauvaises habitudes. Alors qu’il prendrait certainement le générique si il n’avait pas d’assurance santé.
- Le labo touche de l’argent sans avoir d’obligation (au sens marché et non légal du terme) de faire de la recherche.
- Les comptes de la sécu se retrouvent dans le rouge alors que le seul bénéficiaire aura finalement été le labo. Bingo l’état vient de subventionner une boite privée !