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Commentaire de Céphale

sur Les enjeux de la langue : Francophonie et Intelligence Economique


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Céphale Céphale 26 janvier 2008 14:16

 @Alain Bondu

 

Une chance que cet article reste sur la première page d’AgoraVox pendant le weekend !

 

Une précision pour commencer : "Il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va" n’est pas un proverbe arabe. C’est une phrase de Sénèque, plus exactement : "Il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne connait pas le port".

 

Je ne suis pas d’accord avec Hagège quand il dit qu’il faut démarrer l’apprentissage des langues dès le début du primaire (témoignage d’un aïeul qui a de nombreux petits-enfants).

 

Je suis d’accord avec lui quand il dit qu’il est préférable de ne pas commencer par l’anglais. (Explication : la pratique mondiale de l’anglais est telle que celui qui l’apprend plus tardivement le comprendra et le parlera de toute façon).

 

Je suis d’accord avec vous quand vous dites que le meilleur moyen de défendre le français, avec les implications économiques que cela entraîne, n’est pas de bâcler l’apprentissage des autres langues (comme ce fut malheureusement le cas), mais au contraire de le renforcer ! Et de faire de nous, à l’instar de beaucoup de nos voisins, des trilingues : français, anglais et une autre langue.

 

Enfin, étant à la fois scientifique et littéraire, j’approuve entièrement votre explication du caractère formateur du latin et de l’allemand, et je partage entièrement votre opinion que "l’apprentissage de la pensée logique (et de la pensée expérimentale) doit se faire tôt".

 

Vale (c’est du latin)


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