Vous semblez utiliser le terme d’intelligence dans des acceptions diverses (qu’il est vrai, vous hiérarchisez). Le sens plutôt français de compréhension claire et adéquate, le sens anglo-saxon de renseignement ; ce qui n’est d’ailleurs pas contradctoire. Dans le premier cas, l’intelligence économique consisterait d’abord dans la compétitivité, cad le rapport qualité/prix de la production, l’adaption à une certaine demande etc...
Mais dans le sens anglo-saxon, il faut être encore plus malin que ça,sans doute, et à la connaissance du marché, doit venir s’ajouter une action ou fonction de type volontaire (on dit souvent volontariste), disons offensive, de renseignement sur la concurrence, d’une part, vous dites d’influence d’autre part, j’allais dire de publicité, non ? mais en allant plus loin d’une sorte de lobbying poussé, en somme.
Tout cela s’ajoute naturellement à la simple intelligence de l’économie industrielle, et devient une diplomatie de haut niveau, qui en est le complément nécessaire et dont on peut dire qu’elle "de bonne guerre" à un certain niveau.Les Français ne sont pas incapables sur ce point, sauf en politique internationale, et il n’est pas inutile de leur rappeler de faire effort dans ce domaine.