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Commentaire de Internaute

sur Comment perdre 5 milliards d'euros en 15 jours ? Les marchés dérivés


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Internaute Internaute 29 janvier 2008 13:49

La complexité financière dont on parle sans arrêt n’est due qu’à un manque de transparence complet et qu’au fait qu’on utilise un vocabulaire cabalistique. C’est quoi un instrument financier ?. Quand on lit les commentaires des analystes des chandeliers japonais, cela devient de l’horoscope du genre "la position en marteau rejoint l’étoile filante".

Il serait bon de vulgariser un peu tout cela, d’essuyer une fois pour toute ce vernis de pédanterie qui cache en fait des mécanismes du niveau de la classe de 3°.

Le véritable enjeu, que ne mentionne pas l’article, est la rationalité économique des ventes à terme. Ce n’est pas la même chose de vendre à terme un indice boursier que de vendre à terme sa production lorsqu’on est industriel. Pourtant, toute la pyramide part de la production vraie de richesses.

La vente à terme donne à l’industriel une certitude de prix et de quantité, donc de chiffre d’affaire qui lui donne la sécurité nécessaire pour plannifier son travail et garantir son équilibre économique. Ensuite, qu’il s’en sorte mieux ou moins bien parceque le cours a baissé ou monté entre temps n’est plus qu’une question spéculative. Le problème est que la frontière entre l’acquisition de cette certitude et la spéculation est trés ténue. Des mines d’or américaines sont au bord de la faillite parceque leurs dirigeant ont vendu à terme bien plus qu’ils ne pouvaient produire et doivent donc emprunter de l’or pour combler leur manque de production.

La spéculation atteint des sommets inimaginables. Des fonds indiciels qui sont censés suivre le cours des matières premières sont en fait composés d’actions France-Télécom, Bouygues ou n’importe quoi d’autre. Contrairement à ce qu’explique l’article ils ne sont pas composés de contrats sur les matières premières dont ils sont censés refléter la valeur moyenne. Il ne s’agit plus que d’un jeu d’écriture ; on fait comme si.... bonjour les dégâts.


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