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Commentaire de skirlet

sur Les enjeux de la langue : Francophonie et Intelligence Economique


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skirlet 29 janvier 2008 18:58

"J’en citerai un autre, que j’appellerai l’immersion."

L’immersion, c’est pas pour tout le monde... Qui pourrait aller vivre dans un aute pays pendant 6 mois ? Plus court, c’est inefficace et s’oublie vite. Qui plus est, je n’aime pas cette doctrine actuelle de "mobilité"...

L’anglais, c’est vraiment spécial. Par exemple, j’ai étudié les bases du polonais avec un manuel et le disque qui allait avec. Par la suite, je lisais des livres. Aucune immersion, juste la lecture, mais quand les étudiants polonais sont arrivés dans notre université, je comprenais pas mal de choses. Pareil pour l’italien : les bases (sans disque), la lecture de polars, et j’ai été très étonnée de comprendre assez bien les Italiens (une délégation communiste est venue chez nous). Aves l’anglais, c’est impossible, les mots ne "sonnent" pas dans la tête pendant la lecture, parce qu’on ne connaît pas leur prononcitation, et voir à chaque fois dans le dictionnaire des mots qu’on comprend par écrit sans savoir leur prononciaton, c’est trop pénible.

"cette langue plus qu’une autre impose des séjours dans un pays anglophone, pour le plus grand profit de leur balance commerciale."

Exactement.

Je suis déjà allée voir l’autre lien, mais il n’y a pas de précisions sur des éventuelles études (durée, condition, description du groupe principal et du groupe de contrôle, s’il y en a un, etc.)

"Mais le niveau que l’on peut espérer atteindrre dépend fortement de l’âge de début"

Les enfants apprennent vite et oublient vite. Je connais tout plein d’exemples des enfants russes qui, en arrivant en France, cessaient de parler russe, souvent malgré les efforts de la mère (cas les plus fréquent) ou des parents. Certains le faisaient à l’âge relativement avancé (14 ans). Par ailleurs, j’ai vu que les adultes nés dans les familles d’origine russe, c’était leur première langue et ils l’ont plus ou moins gardée, mais leur niveau cédait beaucoup au niveau des adultes très motivés et décidés d’apprendre le russe. Bref, il y a beaucoup de "mais" pour cette histoire de l’apprentissage précoce...

Au fait, vous avez vu le personnage appelé Gullia qui chante "oups, j’aime pas l’anglais" ? Le cri de coeur des ados à qui on impose une langue et qui ne sont nullement motivés...


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