@ Skirlet
"L’immersion, c’est pas pour tout le monde... Qui pourrait aller vivre dans un aute pays pendant 6 mois ? Plus court, c’est inefficace et s’oublie vite. Qui plus est, je n’aime pas cette doctrine actuelle de "mobilité"..."
Entièrement d’accord. Rien à dire, y compris pour cette mobilité que j’ai aimé pour moi, mais qui devient détestable si elle est imposée à tous. Le monde a besoin de gens aux semelles de vent, et en même temps de gens aux semelles de glaise - bien lourde.
Sur une précédente contribution, vous finissez par : "Allez, je mets mon lien préféré : http://skirlet.free.fr/Mainten... ". cette contribution m’avait échappé. Je suis retombé dessus par hasard avant-hier, et ai lu cette remarquable nouvelle d’une traite. Quand on pense que Poul Anderson était américain, et qu’il a écrit cela en 1950, c’est proprement confondant. A part les mises en garde de Levi-Strauss et de quelques autres ethnologues, qui avait pris conscience à l’époque et aussi clairement du côté "pot de fer" de la civilisation occidentale ? Lévi-Strauss était d’ailleurs aux US très peu de temps auparavant, peut-être ont-ils été en contact ? Un grand merci en tous cas. Mais pouvons-nous, comme les habitants de Skrontar , nous isoler, le temps de reconstituer notre spécificité tout en retrouvant le niveau nécessaire ? Je ne crois pas. ce ne serait pas accepté socialement, et géopolitiquement impossible. Sans compter que nous sommes une ancienne puissance dominante (en concurrence avec d’autres, les anglais notamment, mais ça ne change pas ce qui suit), ce qui complique le problème. Reste des réponses plus flexibles, et c’est dans cet esprit que je prônais -que je prône- un plurilingisme que j’espère intelligent. Mais est-ce une bonne réponse ? je n’en suis pas sûr à 100%.
Sur une autre contribution, vous écrivez
" [vous me citez :]"Je fais part de mon expérience professionnelle : dans un groupe de travail international, si tout le monde est francophone sauf un, l’expérience montre que l’on passe automatiquement à l’anglais, que tout le monde est censé comprendre, et que, de fait , tout le monde comprend au moins approximativement."
Eh oui... [répondez-vous] c’est l’aplatventrisme pur et dur..."
Aucun doute : vous n’avez pas l’expérience de ce genre de situation pour croire cela. Imaginons que dans une négociation à plusieurs parties (je suppose des gens de nationalités diverses, qui tous parlent le français comme langue maternelle pour certains et comme langue étrangère pour d’autres, sauf un seul qui n’est qu’anglophone. C’est à un cas d’école de ce genre que de mon côté je faisais allusion dans ma précédente contribution) je me sois battu pour imposer le français, j’aurais dressé au moins une partie , probablement la majorité du groupe contre moi, et j’aurais sérieusement affaibli ma position pour la discussion proprement dite, sans obtenir quoi que ce soit en échange. Je me suis trouvé dans des situations quasi-identiques et je sais de quoi je parle. Les américains, dont la finesse, l’habileté et le sens du long terme sont bien supérieurs à ce que l’on croit souvent, sont parvenus à ringardiser le français, et il faudra être aussi habiles et patients qu’eux pour sortir de cette situation.
Cordialement,
AB
08/02 20:12 - rossella
Aujourd’hui, à cause d’une non gouvernée mondialisation, de 50% à 90% des (...)
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29/01 18:58 - skirlet
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28/01 20:54 - Alain Bondu
Une précision, pour bien situer ma précédente réponse : j’ai commencé l’anglais et (...)
28/01 20:47 - Alain Bondu
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28/01 18:42 - skirlet
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