Excellent article qui mérite d’être lu, bien qu’un peu long. Il est question d’OGM, de pesticides, de bio, de commission européenne, ...
Sur les responsabilité il faut savoir que : "La France est le deuxième utilisateur mondial de pesticides après les Etats-Unis, et premier au regard de sa superficie". (La Société cancérigène", G. Barbier, A. Farrachi, oct ? 2007, éd. Points).
Vous écrivez : ""L’UE a donc imposé au bio de tolérer 0,9 % d’OGM dans ses produits"".
Il y a plusieurs manières de lire cette phrase dans un monde qui marche sur la tête. En effet : si un producteur bio dépasse ce seuil, c’est lui le perdant, pas le voisin qui l’a contaminé. Les producteurs bio sont donc enclins à accepter des tolérances élevées. Ce faisant, les pollueurs ont les coudées franches. Dans certains pays ils réussissent à obliger les "contaminés" par OGM à leur verser des royalties !
Vous écrivez : "Voilà donc l’histoire de la PAC dressée en quelques lignes. D’abord une organisation, vouée au développement de l’intensif au lendemain de la guerre. Sans doute, l’urgence motivait cette politique. Mais elle n’était pas pérenne et aurait du être réorientée avant de s’engluer dans une impasse, que nos dirigeants veulent quitter aujourd’hui par la cure du marché en achetant les agriculteurs par les DPU, même s’ils ne produisent plus".
J’ajouterai ceci : Les rivières, les nappes phréatiques, les bords de mer sont pollués. Les insecticides, fongicides, herbicides, sont des poisons dangereux pour les insectes (abeilles ?) mais aussi pour tous les animaux et pour les hommes, et en premier lieu pour ceux qui les répandent. Les sols agricoles sont "morts". Après la pêche française qui a été sacrifiée à l’autel européen de la PAC, par le truchement des quotas attribués en contrepartie aux portugais, c’est aujourd’hui l’agriculture qui est moribonde ou mortifère.
Vous écrivez : ""L’avenir du bio s’inscrit dans ce mouvement général. On juge le bio trop puriste à Bruxelles, juste une niche bonne pour les bobos ! Le peuple veut des bas coûts, il n’est pas prêt à payer plus cher son alimentation, et l’agriculture doit rapporter des devises "".
Non le peuple ne veut pas des bas coûts : le peuple ne peut pas payer plus cher, et ces bas coûts sont la réponse aux bas salaires comme la poule est la réponse à l’œuf. Et les bas salaires sont la condition des profits élevés. Le libéralisme est un poison mortel en ce que le profit a déclaré la guerre à l’humanité.
30/01 10:01 - JL
Excellent article qui mérite d’être lu, bien qu’un peu long. Il est question (...)
28/01 13:26 - Christoff_M
Mme LAGARDE faisait partie d’un des plus grand cabinet d’avocat d’affaires (...)
28/01 12:59 - Luciole
Merci pour cet article très intéressant et très complet, qui nous aide à mieux comprendre (...)
28/01 11:06 - Krokodilo
Très juste. Et l’état, par son laxisme, a favorisé l’augmentation du nombre (...)
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