La député sarkoziste bénéficie apparemment d’un papier de commande ayant qu’un lointain rapport avec la réalité. Qui dit commande dit commanditaire.
J’ai donc recherché à qui appartient la publication « L’Usine Nouvelle ».
Elle fait partie du groupe GISI dont la maison mère est APROVIA. Le principal actionnaire d’APROVIA est CARLYLE, société d’investissement américaine .
Cette entreprise, monstrueuse à plus d’un sens, a la particularité d’avoir un conseil d’administration qui rassemble d’anciens présidents des USA et de Grande Bretagne, d’anciens dirigeants de l’industrie militaire et des financiers célèbres : Georges Bush père, John Major, James Baker, Soros notamment. Il va sans dire que toutes ces célébrités ont leurs entrées partout dans le monde ce qui favorise les Affaires.
Comme le groupe n’est pas côté à la bourse, il n’est pas contraint de publier le nom des associés, ni des actionnaires, pas plus que le nombre de parts qu’ils détiennent. Une large partie des bénéfices du groupe provient des ventes de matériel militaire au gouvernement US. Cette société a très largement profité des guerres récentes en Afghanistan et en Irak.
En ce qui concerne les activités de ce groupe en France, un exemple permettra de se faire une idée des liens fructueux qu’il entretient avec les plus hautes sphères politiques :
Le groupe achète les locaux de l’Imprimerie Nationale dans le 15ème arrondissement pour 85 millions d’euros en 2003. Il y effectue quelques 120 millions de travaux puis le revend à l’Etat pour 376 millions d’Euros pour devenir le nouveau ministère des Affaires étrangères. Un coup pareil avec un tel client n’est pas à la portée de n’importe qui.
En clair, nous avons affaire avec la caricature de ce qu’on appelle couramment un groupe média-militaro-industriel. De ceux qui font la pluie qui s’abat sur les populations les plus faibles et le beau temps qui favorise les classes les plus riches, de ceux qui dicte leur loi à nos élus qui en retour, profitent de l’influence des médias contrôlés par cette pieuvre.