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Commentaire de R.L.

sur Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction


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R.L. 1er février 2008 16:40

Essayons d’être objectif avec ce qu’on sait de façon sûre :

- Le procureur a dépassé les bornes : était-il sous l’emprise d’un quelconque stupéfiant pour s’être comporté comme on l’a vu aux infos. Son objectivité ne peut qu’être mis en doute.

Y’a d’ailleurs intérêt que tout ce qu’il a déclaré soit vrai car une forte sanction (et forcément bien plus qu’une garde à vue de 24 heures...) ne pourra alors qu’être appliqué à ce magistrat suffisant et pédant.

- Une garde à vue de 24 h est -compte-tenu de ce qu’on sait pour l’instant- disproportionné et constitue donc une autre faute du procureur. Entre les béquilles à casser une jambe ou les règles en fer lancées à travers la classe par un de mes instituteurs, autrefois, et la gifle après s’être fît traîter de connard, il y a plusieurs marges que certains ne connaissent pas...

- Il ne faut pas avoir enseigné pour méconnaître le niveau d’incivilité, d’incorrection, de menaces -parfois à peine déguisés- de beaucoup de jeunes en classe. N’importe qui peut s’emporter au bout de la enième fois qu’on est insulté.
Et ce n’est pas la direction et encore moins les autorités du Rectorat qui vous soutiendrons : elles sont au ordre de ceux qui possèdent le pouvoir et qui ont amené la société là où elle est aujourd’hui et dont l’école n’est qu’une des manifestations de son état.

R.L.

P.S.  : pour anticiper déjà, la violence est encore beaucoup plus forte aux US.A. où le modèle socio-économiqe est encore plus "partisan" qu’ici... pour l’instant. Ce n’est pas un hasard.


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